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Politique

«Ça bouge, ça avance»: près de 900 logements construits ou en construction à Montréal

La construction est vue le jeudi 12 octobre 2017 à Montréal.
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Montréal – et ses partenaires du gouvernement du Canada et du Québec – a réuni les médias vendredi afin de démontrer que les moyens mis en place pour accélérer la création de logements portent ses fruits: 889 logements «hors marchés» ont été construits ou sont en construction à Montréal.

Les 889 logements représentent 27 projets répartis dans 12 des 19 arrondissements de Montréal promis d’ici 2027.

«Plusieurs des logements annoncés aujourd’hui sont situés sur des terrains cédés par la Ville de Montréal, une mesure qui s’ajoute aux efforts inédits de notre administration pour loger plus de Montréalais, peu importe leurs revenus et leur situation», a commenté Valérie Plante, mairesse de Montréal.

Rappelons que Montréal a comme objectif d’atteindre 20% de logements hors marché sur son territoire d’ici 2050.

Au total, Québec et Ottawa ont investi 274,1M$ pour la réalisation de ces projets d’habitations auxquels s'ajoutent 29,4M$ provenant de la Ville de Montréal.

«On annonce des résultats aujourd’hui. C’est le fruit de nos efforts qui donne des résultats. Sur les 889 logements, près de la moitié sont déjà habités», a souligné la ministre de l’Habitation, France-Élaine Duranceau.

Les logements «hors marchés» - donc détenu par exemple par des OBNL ou des Coops d’habitations - accueillent ou accueilleront une clientèle diversifiée comme des familles, des coupes ou des personnes seules à faible revenu ou encore des gens vivant avec des problèmes de santé mentale, des personnes en situation d’itinérance ou des femmes fuyant la violence conjugale.

«Ça bouge, ça avance, et ça, c’est de l’espoir», a ajouté Mme Duranceau.

La ministre de l’Habitation a affirmé que son ministère prévoit par ailleurs la construction de 6 000 nouveaux logements sociaux d’ici la fin de 2025 et que ce nombre grimpera à 9 000 en 2026.

À voir aussi : Hausse des loyers en 2025: «à force de tirer l’élastique, il risque de briser»

Guerre à la location de courte durée

Jeudi, Valérie Plante a annoncé que la Ville de Montréal allait interdire la location à court terme de logements - de style Airbnb -, sauf durant la haute saison estivale.

L'idée derrière cette décision - qui ne fait pas l'unanimité - est de libérer des logements pour les locataires montréalais.

La Ville de Montréal est d'avis que la Loi sur l'hébergement touristique et les règlements locaux actuels ne sont pas suffisants et que la pression est «encore trop forte sur le marché locatif». L'administration Plante a aussi affirmé «qu'il est encore trop difficile de freiner efficacement les contrevenants opérant illégalement des logements pour de la location d'hébergement de courte durée».

Questionnée vendredi sur le fait que la ministre du Tourisme, Pascale Proulx ait affirmé qu’elle ne voyait pas d’un bon œil la nouvelle règlementation de la Ville de Montréal, la mairesse de Montréal a répondu qu’elle trouvait tout à fait légitime de faire ce qu’il faut pour appliquer la loi.

«Je tiens pour acquis que les gouvernements veulent que les lois qui mettent en place soient respectées […]», a-t-elle mentionné en précisant qu’il y avait environ 2 000 logements offerts en location de courte durée qui étaient illégaux à Montréal.

«Je pense que les Montréalais s’attendent à ce qu’on dise «ceux qui sont légaux sont légaux, mais ceux qui ne le sont pas, il faut les trouver», a-t-elle conclu.

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