Passer au contenu principal
À voir:

Début du contenu principal.

Politique

Le député libéral sortant, Paul Chiang, se désiste de la campagne électorale

La controverse aura finalement eu raison de ce politicien, qui n'aura réussi qu'à faire un seul mandat.

Paul Chiang se lève pendant la période des questions à la Chambre des Communes, le 22 mars 2024. LA PRESSE CANADIENNE/Justin Tang
Paul Chiang se lève pendant la période des questions à la Chambre des Communes, le 22 mars 2024. LA PRESSE CANADIENNE/Justin Tang
Helen Moka
Helen Moka / La Presse canadienne

Le député libéral sortant de la circonscription ontarienne de Markham—Unionville, Paul Chiang, renonce finalement à se représenter aux élections fédérales du 28 avril prochain.

La controverse aura finalement eu raison de ce politicien, qui n'aura réussi qu'à faire un seul mandat.

 

Dans une déclaration publiée sur le réseau social X, vers minuit HAE, l'homme de 65 ans affirme qu'il ne veut pas être une distraction pour son chef Mark Carney et le Parti libéral du Canada (PLC), qui travaillent à tenir tête au président américain Donald Trump et à protéger l'économie canadienne.

«Je suis fier de ce que nous avons accompli ensemble et je demeure profondément reconnaissant de votre confiance en moi», a écrit M. Chiang pour remercier ses concitoyens.

Plus tôt dans la journée, le chef libéral avait indiqué qu'il n’avait pas l’intention d’écarter M. Chiang de la campagne électorale, comme le réclamait le chef conservateur, même s’il avait commis «un terrible manque de jugement» avec des «commentaires profondément offensants», a reconnu Mark Carney.

M. Chiang s’était excusé trois jours plus tôt dans un gazouillis pour avoir suggéré à des citoyens de Toronto de livrer le candidat conservateur dans Don Valley North, Joe Tay, au consulat de Chine à Toronto et de réclamer la récompense offerte pour qu’il soit livré aux autorités de Hong Kong, ce qui aurait pu mettre sa vie en danger, a dénoncé vigoureusement le chef conservateur Pierre Poilievre. 

Ce dernier n’acceptait pas les excuses de M. Chiang, même s’il s’agissait d’une mauvaise plaisanterie, selon M. Chiang. 

En marge d'une annonce lundi matin, dans un centre de formation des métiers de la construction qui forme notamment des charpentiers et des menuisiers, à Vaughan, en Ontario, Mark Carney avait refusé d'écarter M. Chiang de son équipe, soulignant que ce dernier est un ancien policier qui a été au service public dans la région de Toronto pendant près de 30 ans, justement pour défendre les droits des citoyens. 

«Il s'agit d'une terrible erreur de jugement. Ça, c'est clair», avait affirmé M. Carney, soulignant qu'il avait parlé avec M. Chiang pendant le week-end et que ce dernier s'était excusé directement auprès de M. Tay, qui était visé par cette plaisanterie de mauvais goût.

Rien ne laissait alors présager le désistement de Paul Chiang, quoiqu'il était absent lors de l'annonce sur le logement abordable de son chef lundi matin, contrairement à neuf autres candidats libéraux de la région, en Ontario.

Au moment de l'annonce du retrait de Paul Chiang de la campagne électorale, le chef libéral Mark Carney était déjà à Winnipeg, où il fera campagne dans la journée de mardi.

Helen Moka
Helen Moka / La Presse canadienne