Arborant les rues du Grand Montréal, Noovo Info a remarqué certaines circonscriptions où les pancartes sont rares. À Beloeil, en Montérégie – où le chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet, briguera un autre mandat pour la circonscription de Beloeil-Chambly – les pancartes sont peu nombreuses.
Or, il est possible de remarquer davantage de pancartes à Sainte-Julie, située à quelques kilomètres de Beloeil.
Alors que la campagne électorale n’aura été de quelques semaines, les partis semblent viser les endroits plus achalandés. Dans Verdun, il a été possible de voir plusieurs pancartes de tous les partis présents au Parlement, tandis que dans Sainte-Marie–Saint-Jacques, le NPD brille par sa présence imposante.
Selon l’analyste en politique fédérale Karl Bélanger, l’arrivée drastique de l’élection a eu un impact.
M. Bélanger a expliqué à Noovo Info que créer une pancarte prend «un temps fou».
«Il faut la faire, nommer son candidat à l’avance et il faut qu’elle soit prête pour l’élection.»
Mais cette fois, les échéanciers étaient plus courts. «Ce ne sont pas tous les partis qui avaient anticipé une élection aussi tôt», a-t-il ajouté.
S’ajoutent à cela les frais liés aux pancartes. Une grande pancarte coûterait environ 30$ à un parti et 15$ pour une pancarte d’un plus petit format.
Or, les pancartes électorales seraient devenues «une problématique pour les partis moins nantis», a souligné M. Bélanger.
Voyez le reportage de Juliette Poireau dans la vidéo.