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Il s'agit de dortoirs modulaires qui ont été utilisés par Hydro-Québec pour le projet de construction de La Romaine.
La Ville de Montréal a franchi mercredi une étape importante de son projet d'habitations modulaires transitoires en annonçant l'octroi d'un contrat de gré à gré - autorisé par le ministère des Affaires municipales - de 3,2 M$ à l'entreprise RCM Modulaires pour l'achat de bâtiments préfabriqués qui pourront héberger 90 personnes vulnérables en attente d'un logement social.
«Ces habitations ne remplaceront pas le besoin criant d'accélérer la construction de logements sociaux, mais il soulagera les effets de la crise qui perdure en attendant que les unités sortent de terre.»
L'investissement de la Ville de Montréal inclut la fourniture, la livraison et l'installation de ces bâtiments de six dortoirs de 17 chambres.
Montréal confirme du coup une augmentation de 30 personnes dans la capacité d'accueil du projet de départ, annoncé en août dernier.
NOUVEAU
— Étienne Fortin-Gauthier (@EtienneFG) January 29, 2025
Montréal a commandé des roulottes (bâtiments préfabriqués) pour héberger 90 personnes «en attente d'un logement social»
Coût: 3,2 millions $
Quand: printemps
Où: 50 Louvain O. (Ahuntsic) + portion du site de l'ancien Hippodrome + un autre à venir@NoovoInfo #polqc pic.twitter.com/XJJjELReRH
L'administration Plante avait déjà ciblé deux sites pour accueillir les bâtiments, soit les terrains du 50, rue Louvain Ouest dans l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville et sur une portion du site de l'ancien Hippodrome dans l’arrondissement de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce.
Vu l'augmentation de la capacité d'accueil de 30 personnes, un troisième site identifié par la Ville de Montréal sera bientôt dévoilé.
La Ville de Montréal précise que les bâtiments qui seront achetés «sont des dortoirs modulaires de grande qualité qui ont été utilisés par Hydro-Québec pour le projet de construction de la centrale hydroélectrique La Romaine au Québec».
Les unités viendront d'ailleurs avec des meubles comme, entre autres, bases de lit, sommiers, matelas, chaises, meubles de télévision et petits frigidaires, ainsi qu’une fenêtre, et ce, dans chacune des chambres.
Les habitations seront gérées par des organismes communautaires «qui seront identifiés prochainement».
«Les personnes hébergées pourront profiter du soutien d’intervenantes et d’intervenants psychosociaux spécialisés qui veilleront à accompagner les personnes dans leurs démarches et à faciliter le partage cordial de l’espace public», explique-t-on.
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La Ville de Montréal estime que les unités seront disponibles au printemps.
Le dossier doit maintenant être présenté au conseil d’agglomération en février prochain.
« [...] On est déterminé à mettre sur pied toutes les solutions possibles pour venir en aide à notre population vulnérable », a expliqué Robert Beaudry, responsable de l’itinérance au comité exécutif de la Ville de Montréal.