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Selon lui, les accusations envers le candidat sont de la «désinformation».
Le chef conservateur Pierre Poilievre soutient un candidat de la Colombie-Britannique, alors que les appels à son retrait de la course se multiplient pour ses commentaires passés sur l'histoire des pensionnats autochtones au Canada.
M. Poilievre a déclaré lors d'une conférence de presse à Osoyoos, en Colombie-Britannique, que les accusations contre Aaron Gunn, candidat dans North-Island Powell River, étaient de la «désinformation».
Il a déclaré que M. Gunn «n'a pas nié l'impact des pensionnats autochtones» et souhaite plutôt condamner le système parrainé par le gouvernement qui a retiré plus de 150 000 enfants autochtones de leurs familles, le dernier établissement ayant fermé ses portes en 1996.
M. Poilievre a affirmé que M. Gunn souhaite «établir des partenariats plus solides avec les Premières Nations afin de débloquer nos ressources et de produire des salaires et des opportunités incroyables» pour les communautés autochtones de la Colombie-Britannique.
Dans des vidéos et des déclarations publiées sur les médias sociaux en 2020 et 2021, M. Gunn a soutenu que le système des pensionnats autochtones du Canada ne constituait pas un génocide et que ces écoles étaient «très calomniées».
De nombreux dirigeants et groupes des Premières Nations, ainsi que des élus municipaux de la Colombie-Britannique, ont condamné les propos de M. Gunn et réclamé son renvoi, notamment l'Union des chefs de la Colombie-Britannique et le Conseil des dirigeants des Premières Nations de la Colombie-Britannique.
M. Poilevre affirme que le Parti conservateur du Canada le seul parti à offrir un «avenir prometteur» aux Premières Nations en stimulant l'exploitation des ressources, source d'argent et d'opportunités pour les communautés.
Le chef conservateur a soutenu qu'il instaurerait une mesure fiscale pour permettre aux entreprises de payer des taxes directement aux communautés afin qu'elles puissent bénéficier d'une «prospérité incroyable».
La Commission de vérité et réconciliation, chargée d'enquêter sur le système des pensionnats, a constaté que ces institutions étaient le théâtre de nombreux abus, les enfants étant séparés de leurs familles et privés de visites.
Elle a conclu que ces pensionnats étaient destinés à un génocide culturel, affirmant qu'il s'agissait d'une tentative systématique «de destruction des cultures et des langues autochtones et d'assimilation des peuples autochtones afin qu'ils n'existent plus en tant que peuples distincts».
M. Gunn a publié une déclaration sur le réseau X jeudi, affirmant qu'il a «toujours été ferme dans la reconnaissance des événements véritablement horribles qui se sont produits dans les pensionnats, et toute tentative de suggérer le contraire est tout simplement fausse».
Le chef conservateur Pierre Poilievre promet d'éliminer 25 % de la paperasse au cours des deux premières années de son mandat s'il devient premier ministre du pays.
Il en fait l'annonce samedi matin à Osoyoos, en Colombie-Britannique.
M. Poilievre veut également adopter une loi qui exigera que deux réglementations soient supprimées pour chaque nouvelle ajoutée. Il dit aussi vouloir garantir des économies de deux dollars de coûts administratifs pour chaque dollar ajouté.
Il souhaite aussi l'adoption d'une loi exigeant du vérificateur général qu'il vérifie si les coupes ont effectivement été réalisées.
Selon un communiqué publié samedi matin par les conservateurs, le nombre des exigences réglementaires fédérales imposées aux entreprises a bondi depuis l'arrivée au pouvoir des libéraux en 2015. Ils estiment que la paperasse coûte annuellement environ 51 milliards $ à ces mêmes entreprises.
Le Parti conservateur juge que toutes ces réglementations bloquent la réalisation de projets importants.