Portes endommagées, fenêtre cassée, objets jetés à l’extérieur, etc. «Il y avait des dégâts partout», confie la propriétaire d’un chalet à Wentworth-Nord, qui affirme louer ses propriétés sans problème depuis plus de 30 ans.
Mais après avoir loué son chalet pendant sept semaines consécutives, soit du 15 janvier au 5 mars, voilà qu’elle doute de la fiabilité d’une plateforme comme Vrbo. La dame estime que le couple qui a loué son chalet aurait causé environ 20 000$ de dégâts.
«Ils ont lancé des assiettes de nourriture partout sur les murs. Ils ont cassé une grosse fenêtre, cassé une porte coulissante, brisé la télévision et jeté un miroir dehors», a énuméré Mme Goodson.

Vrbo a répondu vendredi aux demandes répétées de la propriétaire afin de récupérer le dépôt de sécurité et les revenus générés par la réservation, qui s’élèvent à plus de 12 000$.
«Nous nous excusons sincèrement pour l’expérience de Mme Goodson et les dommages causés à sa maison, a déclaré l’entreprise par courriel. Vrbo remboursera intégralement la réservation. Nous avons également fourni une compensation basée sur la demande d’indemnisation.»
Vrbo recommande également à la propriétaire de contacter ses assurances pour obtenir de l’argent supplémentaire pour les dommages.
«Je pensais que Vrbo c’était une compagnie haut de gamme qui attirait une clientèle haut de gamme, qui avait une protection supplémentaire qu’Airbnb, mais j’ai appris que ce n’est pas le cas», a répliqué Mme Goodson.
Lors d’un entretien avec Noovo Info, l’avocat Me Jean-Paul Boily recommande aux personnes souhaitant louer leur maison de lire les petits caractères avant de faire affaire avec une entreprise comme Airbnb ou Vrbo.
«Ces contrats sont faits d’un côté pour protéger ces plateformes. Les gens ne lisent pas ce qui est indiqué. Certaines protections existent, mais il y a tellement d’exclusions qu’on en perd son latin», a-t-il critiqué.

Voyez le reportage de Juliette Poireau dans la vidéo.