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Victor Henriquez y est d’ailleurs allé d’un message aux étudiants de McGill qui manifestent sur le campement.
Le campement propalestinien sur le campus de l’Université McGill sera-t-il démantelé prochainement? Pas du tout, croit Victor Henriquez.
L’analyste politique s’attend d’ailleurs à voir le campement pendant une bonne partie de l’été, alors que le conflit entre le Hamas et Israël ne cesse de gagner en violence.
Notre collaborateur, qui se disait en faveur du démantèlement du campement propalestinien la semaine dernière, dit avoir changé son fusil d’épaule en raison des choses horribles qui se passent dans la bande de Gazah.
«À Rafah, il y a 600 000 enfants qui sont en péril», a déploré M. Henriquez lundi lors de l’émission Les Débatteurs du 22 Heures. «La communauté internationale se doit d’intervenir.»
M. Henriquez y est d’ailleurs allé d’un message aux étudiants de McGill qui manifestent sur le campement.
«Restez là. Merci de faire cette bataille, car ce qui est en train de se passer est absolument horrible.»
Bien que le Hamas ait accepté une proposition de cessez-le-feu, M. Henriquez croit toutefois qu’une trêve entre Israël et le groupe armé est impossible.
«On a un désir de démontrer notre force plutôt que vouloir discuter. Les deux États dirigés par des gens qui ne sont pas raisonnables», a-t-il conclu.
Notre collaboratrice Déborah Cherenfant estime qu’une trêve est «nécessaire» entre les deux camps.
Selon elle, une trêve doit arriver sous peu en raison des nombreux décès.
À voir dans la vidéo.