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Les blessés étaient tous des patients et des médecins.
Un médecin a été tué et neuf autres personnes ont été blessées lorsqu'une frappe aérienne israélienne a touché la porte nord d'un hôpital de campagne dans la bande de Gaza, mardi.
L'attaque a frappé un hôpital de campagne dans la région de Muwasi, où des centaines de milliers de personnes se réfugient dans des camps de tentes tentaculaires.
Les blessés étaient tous des patients et des médecins, a indiqué Saber Mohammed, un porte-parole de l'hôpital. Deux des blessés étaient dans un état critique, a-t-il précisé.
L'armée israélienne n'a fait aucun commentaire dans l'immédiat à propos de cet événement.
Israël a frappé des hôpitaux à plusieurs reprises au cours des 18 mois de guerre, accusant les militants du Hamas de s'y cacher ou de les utiliser à des fins militaires.
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Le personnel hospitalier a nié ces allégations et accusé Israël de mettre imprudemment en danger les civils et de détruire le système de santé du territoire.
Dimanche, Israël a frappé le dernier grand hôpital prodiguant des soins intensifs dans le nord de Gaza après avoir ordonné son évacuation. Un patient est décédé pendant l'évacuation et l'attaque a gravement endommagé les urgences, la pharmacie et les bâtiments environnants, selon l'hôpital Al-Ahli.
Le diocèse épiscopal de Jérusalem, qui gère l'hôpital, a condamné l'attaque.
Israël a déclaré que la frappe visait un centre de commandement et de contrôle du Hamas situé dans l'enceinte de l'hôpital, sans toutefois fournir de preuves. Le Hamas a nié ces allégations.
La guerre a commencé lorsque des militants dirigés par le Hamas ont attaqué le sud d'Israël le 7 octobre 2023, tuant quelque 1200 personnes, pour la plupart des civils, et en enlevant 251 autres.
Cinquante-neuf otages sont toujours à l'intérieur de Gaza, dont 24 seraient encore en vie, la plupart des autres ayant été libérés dans le cadre d'accords de cessez-le-feu ou d'autres accords.
L'offensive israélienne de représailles a fait plus de 51 000 morts, selon un bilan actualisé publié mardi par le ministère de la Santé de Gaza. Ce chiffre comprend plus de 1600 personnes tuées depuis qu'Israël a mis fin au cessez-le-feu et repris son offensive, le mois dernier, pour faire pression sur le Hamas afin qu'il accepte des modifications de l'accord.
Le ministère de la Santé de Gaza est dirigé par des professionnels de la santé, mais il dépend du gouvernement dirigé par le Hamas. Son bilan est généralement considéré comme fiable par les agences des Nations unies et les experts indépendants, bien qu'Israël ait contesté ses chiffres.
Israël affirme avoir tué quelque 20 000 militants, sans fournir de preuves.
Le ministère ne précise pas combien de civils et combien de combattants ont été tués, mais affirme que les femmes et les enfants représentent plus de la moitié des victimes.
L'offensive a détruit une grande partie du territoire et déplacé environ 90 % de la population, soit près de deux millions de Palestiniens.