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Au cours des dernières 24 heures, les hôpitaux de la bande de Gaza ont reçu les dépouilles de 51 Palestiniens tués lors de frappes israéliennes.
Le ministère de la Santé de Gaza fait état de 51 morts à la suite de frappes israéliennes, portant le bilan total à plus de 52 000.
Au cours des dernières 24 heures, les hôpitaux de la bande de Gaza ont reçu les dépouilles de 51 Palestiniens tués lors de frappes israéliennes, a annoncé dimanche le ministère local de la Santé, portant le bilan des victimes palestiniennes depuis 18 mois de guerre entre Israël et le Hamas à 52 243.
Ce bilan total inclut près de 700 corps pour lesquels la documentation a récemment été finalisée, a indiqué le ministère dans son dernier point. Le bilan quotidien inclut les corps retrouvés dans les décombres après les frappes précédentes.
Israël a mis fin à son cessez-le-feu avec le Hamas en lançant un bombardement surprise le 18 mars et mène depuis des vagues de frappes quotidiennes. Les forces terrestres ont étendu une zone tampon et encerclé la ville de Rafah, dans le sud du pays. Elles contrôlent désormais environ 50 % du territoire.
Israël a également bloqué toute importation, y compris de nourriture et de médicaments, pour les deux millions de Palestiniens du territoire pendant près de 60 jours. Les organisations humanitaires affirment que les réserves seront bientôt épuisées et que des milliers d'enfants souffrent de malnutrition.
Les autorités israéliennes ont avancé que la nouvelle offensive et le renforcement du blocus visent à faire pression sur le Hamas pour qu'il libère les otages enlevés lors de l'attaque du 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre. Le premier ministre Benjamin Netanyahou a promis de poursuivre la guerre jusqu'à la destruction ou le désarmement du Hamas et le retour de tous les otages.
Le Hamas a indiqué qu'il ne libérerait les 59 otages restants — dont 24 seraient vivants — qu'en échange de prisonniers palestiniens, d'un cessez-le-feu durable et d'un retrait israélien complet de la bande de Gaza, comme le prévoyait le cessez-le-feu, aujourd'hui caduc, conclu en janvier.
Les militants du Hamas ont tué quelque 1200 personnes, principalement des civils, lors de l'attaque du 7 octobre et pris 251 personnes en otage. La plupart ont depuis été libérées dans le cadre d'accords de cessez-le-feu ou d'autres accords.
Israël a souligné avoir tué environ 20 000 militants, sans fournir de preuves. L'armée a soutenu vouloir éviter de blesser les civils et imputer leur mort au Hamas, car les militants opèrent dans des zones densément peuplées.
L'offensive israélienne a détruit de vastes zones de la bande de Gaza et déplacé environ 90 % de sa population, laissant des centaines de milliers de personnes réfugiées dans des camps de tentes sordides ou des bâtiments bombardés.