Début du contenu principal.
Les frappes israéliennes ont tué au moins 49 personnes au cours des dernières 24 heures, selon les autorités sanitaires.
Une frappe aérienne israélienne a rasé une maison de trois étages à Gaza samedi, tuant dix personnes, dont la moitié étaient des enfants, alors que les médiateurs arabes tentaient de rétablir un cessez-le-feu.
Les frappes israéliennes ont tué au moins 49 personnes au cours des dernières 24 heures, selon les autorités sanitaires.
Les victimes de la frappe aérienne survenue tôt le matin dans un quartier de l'ouest de la ville de Gaza comprenaient trois femmes et cinq enfants, selon l'hôpital Shifa, qui a reçu les corps.
L'armée israélienne a déclaré avoir frappé un militant du Hamas et que la structure où il opérait s'est effondré, ajoutant que l'effondrement était en cours d'examen.
«Il n'y a aucun membre de la résistance parmi eux», a déclaré Saed Al-Khour, qui a perdu sa famille dans la frappe. «Depuis 13 heures, nous avons exhumé les corps d'enfants, de femmes et de personnes âgées.» Il se tenait au milieu des décombres, sous un plafond incliné.
Trois autres personnes ont été tuées dans le camp de réfugiés de Shati, sur le littoral de la ville de Gaza. Le Hamas a annoncé samedi l'envoi d'une délégation de haut niveau au Caire pour tenter de rétablir le cessez-le-feu, rompu le mois dernier par les bombardements israéliens.
Israël s'est engagé à poursuivre la guerre jusqu'à la restitution de tous les otages et la destruction du Hamas, ou son désarmement et son exil. L'État hébreu affirme qu'il conservera indéfiniment une partie de Gaza et appliquera la proposition du président américain Donald Trump de réinstaller la population dans d'autres pays; une proposition largement condamnée par la communauté internationale.
Le Hamas a déclaré qu'il ne libérerait les dizaines d'otages qu'il détient qu'en échange de prisonniers palestiniens, d'un retrait israélien complet du territoire et d'un cessez-le-feu durable, comme le prévoyait l'accord de janvier, aujourd'hui caduc.
Le Hamas a indiqué que sa délégation discuterait avec des responsables égyptiens de la vision du groupe pour mettre fin à la guerre, qui inclut également la reconstruction.
En début de semaine, d'autres responsables du Hamas sont arrivés au Caire pour discuter d'une proposition qui inclurait une trêve de cinq à sept ans et la libération de tous les otages restants, selon des responsables. L'Égypte et le Qatar élaborent actuellement une proposition qui inclurait le retrait progressif des forces israéliennes de Gaza et la libération des prisonniers palestiniens, ont révélé un responsable égyptien et un responsable du Hamas qui ont requis l'anonymat, n'étant pas autorisés à informer les médias.
Israël maintient son blocus de Gaza depuis près de deux mois, alors même que les organisations humanitaires avertissent de la diminution des approvisionnements.
Vendredi, le Programme alimentaire mondial (PAM) a annoncé l'épuisement de ses stocks de nourriture à Gaza, privant ainsi des ressources essentielles à la subsistance de centaines de milliers de Palestiniens. Il a ajouté que les dizaines de soupes populaires qu'il soutient devraient manquer de nourriture dans les prochains jours.
Environ 80 % des plus de 2 millions d'habitants de Gaza dépendent principalement de ces cantines pour leur alimentation, les autres sources d'approvisionnement ayant été fermées sous le blocus israélien, indique l'ONU.
«Pendant ce temps, près de 3000 camions de l'UNRWA (Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient) chargés d'aide vitale sont prêts à entrer à Gaza», a déclaré l'UNRWA sur les réseaux sociaux. «Le siège doit cesser.»
Samedi, le Hamas a appelé l'administration Trump à revenir immédiatement sur sa décision selon laquelle l'UNRWA n'est pas à l'abri de poursuites judiciaires, le groupe juge que cette décision est dangereuse venant d'un proche allié d'Israël.
L'offensive israélienne a tué plus de 51 000 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, selon le ministère de la Santé de Gaza, qui ne précise pas combien de victimes étaient des combattants ou des civils. Israël affirme avoir tué environ 20 000 combattants, sans fournir de preuves.
La guerre a commencé lorsqu'une force dirigée par le Hamas a pris d'assaut le sud d'Israël le 7 octobre 2023, tuant environ 1200 personnes, principalement des civils, et en enlevant 251. Le groupe détient toujours 59 otages, dont 24 seraient en vie. La plupart des autres ont été libérés dans le cadre d'accords de cessez-le-feu ou d'autres ententes.