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Plusieurs manifestants ont peur d'espoir d'un dénouement rapide.
Une première «vraie» rencontre a eu lieu entre la direction de l'Université McGill et les manifestants pro-palestiniens qui campent sur le terrain du campus depuis maintenant sept jours. Il n'y a toutefois eu aucune entente. L’institution n’est pas revenue ce midi avec un «plan clair, ni un échéancier», a dit une représentante étudiante lors d'un point de presse plus tard en journée.
«Nous sommes optimistes avec cette première étape et que McGill agira de bonne foi. Tout ce que McGill a à faire c'est se désengager dès maintenant», a dit un autre porte-parole du campement.
Les manifestants espèrent toujours que McGill, comme les autres universités, cesse toute participation financière dans les entreprises liées à l’effort de guerre. Certains demandent même aux établissements de rompre leurs liens avec toutes les entreprises liées à Israël.
«En coupant le lien financier de McGill, ça aurait un impact sur l’armement utilisé à Gaza», a dit Ari Nahman, un autre porte-parole du campement. «Nous avons envie d'un échéancier le plus tôt possible parce que tant aussi longtemps qu'on parle aux médias, il y a un génocide qui se déroule.»
Si McGill accepte les demandes du campement: quel impact ?
— Étienne Fortin-Gauthier (@EtienneFG) May 6, 2024
«En coupant le lien financier de McGill, ça aurait un impact sur l’armement utilisé à Gaza», dit Ari Nahman, porte-parole du camp.@NoovoInfo #polqc pic.twitter.com/GELtSqaqLw
Les manifestants ont par ailleurs affirmé être mieux organisés et préparés que jamais alors que le campement entre lundi dans sa deuxième semaine d'activité, bien que l'Université McGill et le premier ministre François Legault ont demandé à la police de démonter les campements montréalais.
Du côté des autres étudiants qui côtoient l'établissement, le campement ne semble pas les déranger. Certains soutiennent le fait que des étudiants puissent s'exprimer à leur manière et d'autres souhaitent que McGill soit «plus neutre» par rapport au conflit. Pourtant, la stratégie de McGill est pourtant vivement critiquée par les manifestants. Sur le terrain, il ne semble y avoir aucune issue.
Rappelons que la demande d'injonction visant à les faire partir a été rejetée mercredi dernier. «Il n'y a pas d'urgence», avait alors conclu la juge Chantal Masse dans sa décision.
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Avec des informations d'Étienne Fortin-Gauthier et la collaboration de Guillaume Théroux pour Noovo Info, ainsi que de l'information de La Presse canadienne.