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Les manifestants de l'USC plient bagage après une intervention de la police
L'université avait mis en garde les manifestants sur les réseaux sociaux et en personne.
Les étudiants de l'Université du sud de la Californie (USC) qui protestaient contre la guerre à Gaza ont quitté leur camp sans incident majeur, dimanche, après avoir été encerclés par la police et menacés d'arrestation.
À Boston, la rentrée des classes à l'Université Northeastern s'est déroulée dans le calme à Fenway Park.
Beaucoup de gens suivaient de près l’évolution de la situation sur les deux campus.
Le mois dernier, la police a arrêté plus de 90 personnes lors du démantèlement d’un campement propalestinien à l’USC, tandis que la police de Boston a arrêté environ 100 manifestants dans un campement similaire à Northeastern.
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Dimanche matin, des dizaines d'agents de la police de Los Angeles sont arrivés vers 4 heures à l'USC pour aider les agents de sécurité du campus. L'université avait mis en garde les manifestants sur les réseaux sociaux et en personne qu'ils risquaient d'être arrêtés.
Une vidéo a montré certains étudiants en train de faire leurs bagages afin de quitter le campement, tandis que les agents formaient des lignes pour repousser les autres hors du site alors qu'il se vidait. L'université a déclaré qu'aucune arrestation n'a été signalée.
La rectrice de l'USC, Carol Folt, a affirmé qu'il était temps de tracer une ligne, car «l'occupation prenait une tournure dangereuse» avec des zones du campus bloquées et des gens harcelés.
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«L'opération s'est déroulée dans le calme, a-t-elle précisé. Le campus ouvre, les étudiants reviennent pour se préparer aux examens et les préparatifs pour la rentrée estivale battent leur plein.»
L'USC avait précédemment annulé sa principale cérémonie de remise des diplômes tout en autorisant la poursuite d'autres activités.
À l'Université de la Californie à Los Angeles (UCLA), la direction a annoncé la création d'un nouveau poste de responsable de la sécurité pour superviser les opérations sur le campus.
La semaine dernière, l'UCLA a été critiquée pour sa gestion des manifestations, qui ont abouti à une attaque collective contre un campement d'étudiants propalestiniens.
L'Associated Press a recensé environ 2500 arrestations dans une cinquantaine de campus depuis le 18 avril.
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