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«Quand vous avez un porte-parole qui prend une position un peu extrême, ç’a un impact sur la marque.»
Délits de fuite, rayures sur les portes, crevaison, messages injurieux et croix gammées inscrits à la canne de peinture, les gestes haineux et le vandalisme contre Tesla se multiplient aux États-Unis, mais aussi au Canada et au Québec.
Une violence qui s’inscrit dans des revendications contre le propriétaire de la marque Elon Musk et ses récentes actions politiques.
«Ce n’est pas surprenant, c’est comme dans n’importe quelle entreprise, quand vous avez un porte-parole qui prend une position un peu extrême, ç’a un impact sur la marque», note Bernard Motulski, professeur au département de communication sociale et publique de l'UQAM.
Lors d’un entretien avec Noovo Info M. Motulski a souligné que la présence d’Elon Musk à la Maison-Blanche et l’ensemble de ses actions ont donné beaucoup plus de visibilité à la marque et une portion de la population a voulu s’y attaquer comme symbole de résistance.
À Montréal, un concessionnaire de Tesla a été aspergé de peinture rose par des militants du groupe écologiste Last Generation Canada qui réclament du gouvernement canadien qu’il se «tienne debout» face aux actions d’Elon Musk.
Mais selon Bernard Motulski, il n’y a pas uniquement l’implication politique et l’image de M. Musk qui a fait dégringoler la popularité de Tesla.
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«Tesla commence à avoir des concurrents très sérieux à commencer par les fabricants chinois. […] Tous les constructeurs automobiles de nos jours ont une gamme de voitures électriques avec laquelle ils sont capables de concurrencer Tesla», a-t-il rapporté.
À voir dans la vidéo.