Début du contenu principal.
Il devra aussi respecter des conditions à l'égard de la plaignante, soit de ne pas communiquer avec.
L'animateur et chroniqueur Francisco Randez, qui avait été accusé de voies de fait à l’endroit d’une plaignante dans une affaire de violence conjugale alléguée, a signé un «810», mercredi au palais de justice de Saint-Hyacinthe.
«Cet engagement est une reconnaissance qu’il a commis des gestes qui ont fait craindre la plaignante», a fait savoir la procureure aux poursuites criminelles et pénales au dossier, Me Isabelle Morin, à Noovo Info.
En plus de respecter des conditions à l'égard de la plaignante, M. Randez s'est engagé devant le tribunal à ne pas troubler l’ordre public et avoir une bonne conduite pendant un an.
En reconnaissant que la plaignante pouvait craindre pour sa sécurité, il a donc été acquitté de l'accusation de violence qui pesait contre lui.
Le tout clôt le dossier d'un point de vue juridique.
M. Randez avait plaidé non coupable à un chef d'accusation le 21 mai dernier. L’identité de la victime alléguée est protégée par une ordonnance de non-publication. Les faits allégués se seraient produits à l'été 2023. Il avait été remis en liberté sous promesse de comparaître.
Plusieurs entreprises pour qui il a travaillé ou collaboré, dont Cogeco Media, n'avaient pas souhaité faire de commentaires sur l'affaire en mai dernier.
L'homme de 46 ans est un ancien mannequin et un adepte des arts martiaux. Il a animé quelques émissions sur la chaîne de télévision Évasion.