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«La CAQ a toute sa réputation et une élection gagnée. Mais, le Parti québécois se construit, et va vouloir montrer sa capacité à faire sortir le vote», a rapporté la collaboratrice politique Marie-Eve Doyon.
Alors que François Legault a annoncé la candidature de Marie-Anik Shoiry pour la CAQ dans Jean-Talon, cette élection complémentaire serait un vote de confiance pour le parti dans la région de Québec.
Selon l'analyste politique Marie-Eve Doyon, les partis devront s'affronter sur le plan de «l’honnêteté».
«Qui dit vrai? […] [Le nerf de la guerre] est l’honnêteté, l’intégrité et la fiabilité», a-t-elle ajouté au bulletin Noovo Info Québec.
Notre collaboratrice croit également que cette élection sera également un «test» pour les organisations politiques.
«Les libéraux devraient avoir la plus grosse organisation et ils ont perdu cette circonscription. Ils vont essayer, mais personne ne croit qu’ils vont la reprendre. Alors que la CAQ a toute sa réputation et une élection gagnée. Mais, le Parti québécois (PQ) se construit, et, qui est en pleine montée, va vouloir montrer sa capacité à faire sortir le vote», a rapporté Mme Doyon.
Lors de la présentation de sa candidate dans Jean-Talon, M. Legault a vivement démenti les allégations sur l'abandon du troisième lien avant les élections.
«Il y a eu une fuite d’information qui est fort probablement orchestrée par son équipe. C’est l’équipe de M. Legault qui a commencé la séance de lançage de boue en envoyant aux médias des informations à propos des conversations qu’il y a eu lieu entre la CAQ et Pascal Paradis, le candidat du PQ. [...] C’est une blessure auto-infligée qui a obligé M. Legault à passer la moitié de son point de presse sur cette question», a expliqué la collaboratrice politique.
Voyez l'analyse de la collaboratrice politique de Noovo Info Marie-Eve Doyon dans la vidéo accompagnant cet article.