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Politique

Tarifs de Donald Trump: il faut rester «sur nos gardes», dit Legault

L'imprévisibilité du locataire de la Maison-Blanche motive le premier ministre québécois à demeurer vigilant.

Reportage vidéo :
Texte :
/ Noovo Info

Le premier ministre du Québec, François Legault, demeure «sur ses gardes» malgré l'exclusion du Canada des nouveaux tarifs imposés mondialement par le président américain Donald Trump.

Lors d'un point de presse jeudi, M. Legault a paru relativement soulagé que le Québec et le Canada aient été épargnés par la nouvelle vague de droits de douane officialisés par le gouvernement américain lors du «jour de la libération».

Voyez le compte-rendu de Jean-François Poudrier dans la vidéo ci-haut.

Mais l'imprévisibilité du locataire de la Maison-Blanche motive le premier ministre québécois à demeurer vigilant.

«Il faut rappeler qu'il y a toujours les tarifs en vigueur [aluminium, acier, bois d'œuvre]. Il pourrait avoir d'autres tarifs à venir dans les prochaines semaines», a-t-il expliqué, évoquant l'industrie pharmaceutique.

Les réactions de M. Legault surviennent quelques heures après la rencontre avec ses homologues des provinces et des territoires ainsi qu'avec le premier ministre Mark Carney. 

À cet effet, François Legault a confirmé avoir plaidé afin d'adopter «des contre-tarifs limités et très ciblés», soulignant l'importance de faire attention pour ne pas faire mal à nos entreprises» notamment seules oeuvrant dans les pièces d'auto. «Mettre des contre-tarifs pourrait faire plus mal à nos entreprises [...] qu'aux entreprises américaines», a lancé le chef de la Coalition avenir Québec (CAQ).

François Legault souhaite aussi qu'un accord global sur le commerce avec les États-Unis soit négocié après les élections fédérales. «Je ne souhaite pas qu'on commence à avoir des négociations à la pièce», a-t-il réitéré.

À VOIR AUSSI | Mark Carney réagit aux tarifs douaniers de Donald Trump

De plus, le premier ministre a de nouveau évoqué l'urgence de diversifier les partenaires commerciaux du Québec et du Canada. «On est trop dépendant des États-Unis. On a mis trop d’œufs dans ce panier-là».

M. Legault a salué la riposte d'Ottawa annoncée par le premier ministre canadien, Mark Carney. Ce dernier a annoncé des droits de douane de 25 % sur les voitures importées des États-Unis, tout en excluant les pièces pour ne pas pénaliser l'industrie canadienne.

Le président américain, Donald Trump, a confirmé, mercredi, des droits de douane réciproques. Les exportations déjà conformes à l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM) ne sont pas touchées. Les produits non conformes sont touchés par une taxe de 25 %. L’acier, l’aluminium et l’industrie automobiles étaient déjà frappés de droits de douane de 25 %. 

-Avec la Presse canadienne

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/ Noovo Info