«No-show» majeur au restaurant Chez Mario Tremblay à Alma: le comportement d'une équipe de hockey dénoncé

Le restaurateur Sébastien Rodrigue a affirmé n’avoir jamais vécu une telle chose. Le copropriétaire de l’établissement estime les pertes à environ 2000$.

M. Rodrigue explique que les «no-shows» sont un couteau à double tranchant pour les restaurants, qui doivent également refuser des clients en raison de ces réservations fantômes.

Il a donc décidé de partager le tout sur Facebook.

«Coupe Chevrolet 2025: J'aimerais réserver le 4 avril pour 45 personnes vers 19h30. Il est 20h22. Merci de ne pas avoir honoré votre réservation», peut-on lire sur la publication, qui a suscité de vives réactions.

M. Rodrigue affirme que l’équipe avait pourtant confirmé sa réservation un mois avant le tournoi, qui se déroulait en territoire jeannois cette année. Il admet toutefois ne pas avoir appelé le groupe la veille de la réservation, croyant fermement que les 45 personnes allaient se présenter.

Or, vers 19h45, il n’y avait que des chaises vides dans le restaurant. M. Rodrigue se souvient d’avoir appelé le numéro qui avait réalisé la réservation dix minutes plus tard et n’avoir reçu aucune réponse.

Mais lorsqu’il a rappelé avec le cellulaire d’une employée, ce dernier aurait répondu et aurait nié avoir fait une réservation.

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Au courant de la situation, la Coupe Chevrolet aurait réalisé un suivi auprès des équipes du tournoi afin d’éviter qu’une telle situation ne se reproduise.

Un phénomène de plus en plus préoccupant

Québec compte s’attaquer aux «no-shows» et envisage d’imposer des frais de dix dollars maximums en cas d’absence.

Mais M. Rodrigue ne se sent pas à l’aise de pénaliser sa clientèle avec qui il se dit très proche.

Il s’agit d’un deuxième «no-show» majeur rapporté par Noovo Info en autant de mois.

À la fin du mois de mars, une cabane à sucre de l’Estrie a rapporté qu’un groupe entier de 48 personnes ne se serait pas présenté à leur réservation. «Des chaises vides et de l’incompréhension» qui entraînent des pertes financières importantes, déplore l’entreprise.

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«Ne pas honorer une réservation, c'est un manque de respect qui nous touche profondément», a dénoncé la propriétaire du Chalet des Érables, Joannie Paquette, sur Facebook. «Imaginez: du personnel supplémentaire engagé, des plats préparés avec amour, des clients refusés... et puis, le vide. Un vide qui fait mal au cœur.»