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En 2022, plus de 25% des usagers des urgences se sont présenté quatre fois ou plus à ce service hospitalier, selon ce qui ressort d'une enquête des Coops de l’information.
Selon Catherine Hudon, professeure et chercheuse en santé à l’Université de Sherbrooke qui a participé à l’enquête, il ne faut pas automatiquement montrer du doigt ces patients et les blâmer pour l’engorgement du système de santé.
«Le terme [grand consommateur de soins] peut être un peu péjoratif, alors il faut faire attention à la façon dont on l’utilise», a prévenu Mme Hudon dans une entrevue avec le chef d’antenne Jean-Simon Bui au bulletin Noovo Info Estrie, lundi. «Ce sont des personnes qui ont des besoins plus complexes, pour différentes raisons, ce qui fait que c’est plus difficiles pour ces personnes d’avoir des réponses à leurs besoins de santé dans le système.»
Certes, ces «grands consommateurs de soins» peuvent enregistrer «jusqu’à 10, 15, 50, voire 150 visites à l’urgence dans l’année» et, selon Mme Hudon, cela crée un problème «de coordination, de fragmentation».
«Il y a un certain défi pour toutes ces personnes à travailler ensemble», parce que «ce sont des gens qui ont des besoins de leur clinique de première ligne, de différents spécialistes, peut-être de services communautaires, etc.»
Quelle est la solution alors?
Voyez la réponse de la chercheuse dans la vidéo ci-contre.