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Le 1er octobre, soit la première journée sans les trois véhicules, un patient qui a effectué une chute a dû attendre pendant près de 10 heures avant l'arrivée de paramédics.
Depuis le 1er octobre dernier, les paramédics de l'Estrie doivent travailler avec trois véhicules ambulanciers en moins sur le terrain, une décision du CIUSSS de l'Estrie - CHUS qui est dénoncée par le syndicat.
«Encore une fois, nous allons vivre dans les prochaines semaines, une pression énorme sur nos équipes. Cela occasionnera une charge supplémentaire de travail pour l’ensemble des paramédics, ce qui se traduira par des conséquences néfastes pour nos paramédics alors que ceux-ci peinent déjà à répondre aux appels d’urgence», a affirmé le président du Syndicat des paramédics Estrie – CSN, Samuel Côté.
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Selon M. Côté, les conséquences seront indéniables sur la population desservie par des appels oû aucune ambulance ne sera disponible sur le territoire en question.
À titre d'exemple, le 1er octobre, soit la première journée sans les trois véhicules, un patient qui a effectué une chute a dû attendre pendant près de 10 heures avant l'arrivée de paramédics.
De plus, deux autres appels en soirée en provenance de Magog ont dû attendre 3h30 et 4h56.
Le président du syndicat demande maintenant le retour des trois véhicules ambulancier et leur maintien de façon permanente.
«Nos paramédics sont à bout de souffle, le moral est à son plus bas, nous demandons donc au CIUSSS de nous aider à sauver des vies et de rendre à la population le service auquel il a droit», a-t-il conclu.
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