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Politique

Le PCC ne répond pas à l'appel de la coalition Vire au vert

Alors que le Bloc québécois, le NPD, le PLC et le Parti vert se sont tous engagés à respecter le «Consensus québécois en environnement».

Le chef conservateur Pierre Poilievre écoute les questions de journalistes lors d'une conférence de presse à Vancouver, le dimanche 2 février 2025. LA PRESSE CANADIENNE/Ethan Cairns
Le chef conservateur Pierre Poilievre écoute les questions de journalistes lors d'une conférence de presse à Vancouver, le dimanche 2 février 2025. LA PRESSE CANADIENNE/Ethan Cairns
/ La Presse canadienne

Le Parti conservateur du Canada (PCC) est le seul parti politique fédéral à ne pas avoir donné son appui au «Consensus québécois en environnement» dans le cadre de la campagne électorale.

Le Bloc québécois, le Nouveau Parti démocratique (NPD), le Parti libéral (PLC) et le Parti vert se sont tous engagés, dans le cadre de l’élaboration de leurs plateformes politiques respectives, à respecter le «Consensus québécois en environnement».

 

Cette initiative a été lancée par la coalition Vire au vert, qui regroupe une vingtaine d’organisations, en octobre dernier.

«L’objectif est de donner l’heure juste aux électeurs pour qu’ils sachent de quel côté les partis se rangent pour qu’ils puissent faire un vote éclairé», a expliqué Marie-Eve Leclerc, coordonnatrice de Vire au vert.

Pas de «souhaits idéalistes ou radicaux»

Les demandes de la coalition ne constituent pas, selon ses mots, «une liste de souhaits idéalistes ou radicaux», mais plutôt «une série de grands principes à respecter sur le plan climatique et environnemental».

Ce sont «des acquis et c’est important que les partis s’engagent à protéger nos acquis au Québec», a résumé la coordonnatrice de Vire au vert.

La tarification de la pollution par l’entremise du marché du carbone, l’adoption d’une norme sur les véhicules zéro émission, l’adhésion aux objectifs de l’Accord de Paris, le respect des cibles de réduction des pesticides en agriculture, l’interdiction de la production d’hydrocarbures au Québec sont quelques-uns des exemples d’acquis qui figurent dans le «Consensus québécois en environnement», qui a été envoyé à l'automne dernier aux différents partis politiques.

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Au début du mois d’octobre, lorsque la coalition avait envoyé une lettre aux partis leur demandant de prendre position, elle avait précisé qu’elle attendait «une réponse rapide et sans équivoque de leur part».

Le Bloc québécois avait rapidement donné son appui à l'initiative, tandis que le PLC, le NPD et les verts ont attendu le début de la campagne électorale avant de se prononcer.

«On a eu une conversation privée avec le Parti conservateur et on attend toujours une réponse. On a fait plusieurs relances et ils ont eu amplement le temps de réagir», a souligné Marie-Eve Leclerc.

Parmi les autres acquis qui figurent dans le «Consensus québécois en environnement», il y a la loi québécoise contre l’obsolescence programmée, l’interdiction par plusieurs municipalités de produits en plastique jetables, l’adhésion à l’accord de Kunming-Montréal sur la biodiversité ainsi que la loi sur la conservation des milieux humides et hydriques, notamment.

L’Association québécoise des médecins pour l’environnement, Vivre en ville, la Fondation David Suzuki, Équiterre, Eau secours, la Coalition pour que le Québec ait meilleure mine, Environnement Jeunesse, Accès transports viables, le Centre d’écologie urbaine, Fondation Rivières, la FCQGED, le Front étudiant d’action climatique, Greenpeace, Mères au front, Nature Québec, Piétons Québec, Réalité climatique Canada, RNCREQ, Trajectoire, Vigilance OGM ainsi que Vélo Québec font partie de la coalition Vire au vert.

/ La Presse canadienne