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C'est jour de rentrée parlementaire mardi à l'Assemblée nationale. Victor Henriquez pose un regard sur les nombreux défis qui attendent les différents partis, soit la CAQ, le PQ, le PLQ et QS.
C'est jour de rentrée parlementaire mardi à l'Assemblée nationale, soit l'ouverture de la 43e législature.
Michel Bherer en parlait lundi au bulletin Noovo Le Fil 22 avec Victor Henriquez, expert en relations publiques et en gestion de crise.
Des défis attendent évidemment chacun des partis ayant une place à l'Assemblée nationale.
Les regards risquent bien d'être tournés mardi vers le Parti québécois et son chef, Paul St-Pierre Plamondon.
Bien qu'ils aient fait des gains au niveau de la représentativité du parti au sein de l'Assemblée nationale, les députés du Parti québécois refusent toujours de faire le serment du roi.
«C'est assez impression de voir comment le Parti québécois, avec trois députés, arrive à avoir une visibilité incroyable, justement avec ce genre de coup d'éclat» est d'avis Victor Henriquez.
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Dans le cas du Parti libéral du Québec, seul parti n'ayant pas de chef officiel - Marc Tanguay ayant été nommé par intérim - Victor Henriquez croit que le parti doit s'assurer de retrouver une certaine identité.
«Les libéraux étaient perdus avant même cette élection dans cette recherche d'une identité, d'une voix libérale. Marc Tanguay aura ce rôle d'aller chercher un rôle à l'Assemblée nationale», estime M. Henriquez.
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Il ajoute d'ailleurs que comme opposition officielle, le PLQ est le parti avec «la plus grande patinoire», plus de questions et plus de budgets. «Maintenant, il faut voir ce qu'on en fait, parce que derrière lui, ça va pousser.»
La poussée risque bien de venir, entre autres, des solidaires.
«Du côté de Gabriel Nadeau-Dubois et Manon Massé, on est prêt», croit Victor Henriquez soulignant que Québec solidaire ne fait pas face à une crise identitaire et que le parti pourrait faire le travail de l'opposition officielle.
«Québec solidaire sait pourquoi il est là. Le parti est présent sur des sujets d'intérêts, notamment la question de l'environnement, de l'éducation et du logement. Ce sont des sujets qui intéressent les Québécois. Québec solidaire a le potentiel de montrer son utilité à l'Assemblée nationale», ajoute M. Henriquez.
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Bien que majoritaire avec l'élection de 90 députés, la Coalition avenir Québec de François Legault aura aussi beaucoup de travail à faire, notamment sur tout ce qui touche la cohésion à l'Assemblée nationale.
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«C'est tellement difficile à l'Assemblée nationale parce qu'à partir de maintenant, il faut occuper les députés. Il n'y a rien de plus plate que de faire du présentéisme à l'Assemblée nationale et là il y a une soixantaine de députés avec un rôle un peu moins important que celui des ministres. Il faudra les occuper. Il faudra s'assurer que le président du caucus fasse un bon travail avec eux parce qu'il y a quelqu'un qui attend qu'un député se tanne très rapidement», explique Victor Henriquez.
Ce quelqu'un, c'est Éric Duhaime, chef du Parti conservateur du Québec, qui réclame une place à l'Assemblée nationale.
«Du côté d'Éric Duhaime, ce qui me surprend, c'est que de toute façon, en face de l'Assemblée nationale il y a une place qu'on nomme la Tribune de la Presse : il va louer une salle et il va en faire des points de presse. On dirait que parce que les partis s'obstinent à ne pas le reconnaître, ça va lui donner un «boost» pour les quatre prochaines années, mais il ne pourra pas faire quatre sur ce sujet-là, mais il va pouvoir faire quatre ans en disant que les partis ont refusé une voix aux 13% et quelques électeurs qui ont voté pour lui» est d'avis M. Henriquez.
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Voyez l'intervention complète de Victor Henriquez dans la vidéo ci-haut.
Rédigé par Jennifer Gravel pour Noovo Info