Début du contenu principal.
L'université a dénoncé une manifestation propalestinienne qui s'est tenue dimanche devant le domicile de l'un de ses administrateurs principaux.
L'Université McGill a dénoncé une manifestation propalestinienne qui s'est tenue dimanche devant le domicile de l'un de ses administrateurs principaux.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
À voir également - Campement propalestinien: la demande d'injonction de McGill rejetée
Une affiche a été diffusée sur les réseaux sociaux pour promouvoir la manifestation. Une description de l'événement indiquait que les manifestants «transmettaient un message à l'administration de McGill pour lui dire que nous refusons de rester les bras croisés pendant qu'elle est complice d'un génocide».
Un porte-parole de McGill a écrit dans une déclaration à CTV News lundi «qu'un groupe d'individus s'est rassemblé à l'extérieur de la maison, scandant des slogans. Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) était sur place.
McGill condamne ce comportement qu'il juge absolument inacceptable. «Cibler des personnes et leurs familles dans leur résidence franchit la ligne qui sépare la protestation pacifique de l'intimidation et du harcèlement.»
Le SPVM a mentionné que la manifestation a été organisée par des partisans d'un campement propalestinien installé sur le campus de McGill depuis le 27 avril. Le SPVM est intervenu vers 10h30 pour encadrer la manifestation de dimanche devant le domicile de l'administrateur principal.
«Il y avait une présence policière pour assurer la paix, l'ordre et la sécurité de toutes les personnes impliquées», a indiqué Caroline Chèvrefils, porte-parole du SPVM.
Elle précise qu'il n'y a pas eu d'arrestation ni de contravention et qu'aucun dommage matériel n'a été rapporté lors de l'événement, qui s'est terminé de façon «pacifique» vers 13h.
Les membres du campement ont demandé à l'université de se désinvestir des entreprises liées à Israël qui, selon eux, «financent le génocide et l'apartheid israéliens» à Gaza.
La manifestation a lieu deux jours après que l'université a annoncé qu'elle demanderait une deuxième injonction pour démanteler le campement sur son campus. Mercredi dernier, un juge a rejeté la demande d'injonction provisoire de McGill pour retirer le campement de son territoire.
La décision du 15 mai était la deuxième demande d'injonction à être rejetée par les tribunaux. Un juge avait déjà rejeté une demande le 10 mai après que deux étudiants de McGill aient intenté une action en justice pour faire retirer le campement.