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Les frappes israéliennes sur la bande de Gaza ont tué au moins 32 personnes, dont une dizaine de femmes et d'enfants, dans la nuit de samedi à dimanche, selon les autorités sanitaires locales.
Israël a mis fin à son cessez-le-feu avec le Hamas et a relancé sa guerre aérienne et terrestre le mois dernier. Il a mené des vagues de frappes et occupé des territoires afin de faire pression sur les militants pour qu'ils acceptent un nouvel accord de trêve et de libération d'otages. Il a également bloqué l'importation de nourriture, de carburant et d'aide humanitaire.
Les dernières frappes ont touché une tente et une maison à Khan Younès, dans le sud du pays, tuant cinq hommes, cinq femmes et cinq enfants, selon l'hôpital Nasser, qui a reçu les corps.
La guerre a commencé lorsque des militants dirigés par le Hamas ont attaqué Israël le 7 octobre 2023, tuant quelque 1200 personnes et en prenant 251 en otages. Cinquante-neuf otages sont toujours détenus dans la bande de Gaza — dont 24 seraient en vie — après que la plupart des autres ont été libérés dans le cadre de cessez-le-feu ou d'autres accords.
L'offensive israélienne a fait au moins 50 695 morts palestiniens, selon le ministère de la Santé de Gaza, qui ne précise pas combien étaient civils ou combattants. Il indique également que 115 338 autres personnes ont été blessées. Israël affirme avoir tué environ 20 000 militants, sans fournir de preuves.