Début du contenu principal.
Le député de Matane-Matapédia se dit convaincu que le projet de loi n'aurait jamais été adopté sans l'action du PQ.
Le député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé, revient la tête haute d'une courte session parlementaire à Québec.
En refusant de jurer allégeance au roi Charles III, les trois élus du Parti Québécois estiment avoir amené le gouvernement et les partis d'opposition à adopter un projet de loi historique entraînant la fin du serment obligatoire à la Couronne britannique.
Pascal Bérubé estime que la saga du serment est «un bon révélateur de la combativité du Parti québécois» et assure que son chef Paul St-Pierre Plamondon (Camille-Laurin) et Joël Arseneau (Îles-de-la-Madeleine), tout comme lui-même, feront preuve de «la même détermination dans l'ensemble des dossiers régionaux et nationaux» sur lesquels ils travailleront tout au long du mandat.
Le député de Matane-Matapédia se dit convaincu que le projet de loi n'aurait jamais été adopté sans l'action du PQ. En 2019, un projet de loi pour rendre facultatif le serment au roi avait été déposé par le député solidaire Sol Zanetti. Il n'avait pas été adopté.
À lire également:
« [Une proportion de] 83% des Québécois étaient derrière nous. J'ai senti un appui fort de la population, au-delà de l'appui traditionnel. Ça paraît dans le nombre de nouvelles adhésions et ça paraît dans le financement du parti», explique Pascal Bérubé.
D'ailleurs, puisque le Parti québécois n'a pas obtenu le financement désiré suite aux négociations avec les autres partis, la formation politique a dû se tourner vers une campagne de sociofinancement. Un total de 150 000$ a été récolté jusqu'à présent. La campagne se poursuit jusqu'au 31 décembre.
« Tout cela provient de gens qui se sont intéressés à la politique et qui ont le goût de s'engager avec le PQ pour la suite et ça, c'est de bonne augure», commente le député de Matane-Matapédia.
À VOIR ÉGALEMENT | Vers la fin du serment au roi: François Gendron est «très heureux» du dénouement
Le Parti Québécois devra faire preuve de créativité pour palier le temps de parole minime qui lui a été accordé au Salon bleu.
«Il y a plusieurs façons d'être entendu. La première condition, c'est d'être pertinent. Pour le reste, le Salon bleu n'est qu'une seule manière d'intervenir. Il y en a plusieurs autres; par les médias, directement auprès du gouvernement, par l'intermédiaire des groupes», élabore Pascal Bérubé.
«On sent déjà qu'il y a une érosion de l'enthousiasme envers ce gouvernement (CAQ). On ne veut pas devenir l'opposition officielle, on veut devenir l'alternative», ajoute-t-il.