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Politique

Ruth Ellen Brosseau sera de nouveau candidate pour le NPD dans Berthier-Maskinongé

En 2011, Ruth Ellen Brosseau avait été élue pour le NPD, à sa propre surprise, à l'occasion de la «vague orange».

La candidate Ruth Ellen Brosseau répond à une question sous le regard du chef du NPD, Jagmeet Singh, lors d'un arrêt de campagne à Yamachiche, au Québec, le dimanche 29 août 2021.
La candidate Ruth Ellen Brosseau répond à une question sous le regard du chef du NPD, Jagmeet Singh, lors d'un arrêt de campagne à Yamachiche, au Québec, le dimanche 29 août 2021.

Source

La Presse canadienne
La Presse canadienne

L’ancienne députée Ruth Ellen Brosseau plonge de nouveau dans la campagne fédérale et sera candidate pour le Nouveau Parti démocratique (NPD) dans Berthier-Maskinongé, en Mauricie.

Elle en a fait l'annonce dimanche matin lors d'un point de presse à Yamachiche, avançant qu'elle ne pouvait pas «rester les bras croisés» face aux crises actuelles.

«Je sais ce que vivent les producteurs et les entreprises de la région et il est important pour moi de tout mettre en œuvre pour les défendre et améliorer leur qualité de vie», a souligné par communiqué celle qui est aussi agricultrice.

Même si elle a travaillé dans une ferme avec son conjoint au cours des dernières années, elle n'a jamais cessé de penser à la politique.

«Une fois que vous êtes en politique et que vous aimez ça, ça reste toujours avec vous d'une certaine façon. On ne peut pas vraiment enlever la politique de quelqu'un», a-t-elle déclaré à La Presse Canadienne. 

Mme Brosseau se présente à nouveau parce qu'elle entendait des personnes «anxieuses» dans sa collectivité.

«Avec tout ce qui se passe en ce moment, je voulais tenter une fois de plus d'être la voix des gens de Berthier-Maskinongé parce qu'il y a beaucoup de choses positives que je pense que nous devrions faire», a-t-elle affirmé. 

Peu avant l'annonce prévue par la candidate, le chef du NPD, Jagmeet Singh, a répondu à une question en campagne, se disant fier de la compter dans son équipe. 

Il a parlé d'une «députée vedette et d'une candidate vedette pour le parti, qui a déjà montré sa passion et sa conviction».

En 2011, Ruth Ellen Brosseau avait été élue pour le NPD, à sa propre surprise, à l'occasion de la «vague orange», sans aucune expérience politique. Elle avait d'ailleurs passé une partie de la campagne électorale en vacances à Las Vegas.

Elle avait par la suite fait ses devoirs et pris sa place avec assurance comme députée. Elle avait été réélue en 2015 avant de subir de courtes défaites en 2019 et en 2021.

Dans Berthier-Maskinongé, en Mauricie, le député sortant du Bloc québécois, Yves Perron, se représente.

La candidature du conservateur Simon Payette a été écartée après qu'il s'en soit pris à la candidate libérale dans la circonscription de Châteauguay–Les Jardins-de-Napierville et survivante de la tuerie de l'École Polytechnique Montréal, Nathalie Provost.

Le NPD est en difficulté dans les sondages, alors que les menaces répétées du président américain Donald Trump contre l'économie et la souveraineté du Canada poussent de nombreux électeurs vers les libéraux.

Un récent sondage Léger, réalisé en ligne du 26 au 31 mars et auquel on ne peut attribuer de marge d'erreur, donnait les libéraux en tête à 44 %, devant les conservateurs (38 %) et les néo-démocrates (7 %).

Mme Brosseau a toutefois tenu à rappeler que les sondages n'étaient pas favorables au NPD lorsqu'elle a remporté son siège la première fois.

«Ce qui est important, c'est ce qui se passera le 28. Je n'accorde pas trop d'importance aux sondages», a-t-elle déclaré. 

Yves-François Blanchet a réaffirmé sa confiance envers Yves Perron et à soutenu que le retour de la candidature néodémocrate «n'est pas du tout un sujet d'inquiétude».

»Les mêmes causes ont un peu les mêmes effets (...) depuis six ans il fait un travail de terrain compulsivement intensif, a indiqué M. Blanchet. Les gens qui sont dans le milieu agricole, puis son comté est extrêmement agricole, mais de partout au Québec, savent qui est Yves Perron et le connaissent.»

- Avec la collaboration de Patrice Bergeron de La Presse canadienne

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La Presse canadienne
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