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Les jeunes de la DPJ représentent 50% des personnes en situation d’itinérance à leur sortie.
Le premier ministre du Québec, François Legault, a indiqué qu’il voyait un «certain lien» entre l’explosion du nombre de demandeurs d’asile et «l’explosion du nombre d'itinérants».
M. Legault a raison de parler d’une explosion dans sa première affirmation, estime notre collaborateur Luc Ferrandez. Le Canada a enregistré une hausse des demandeurs d’asile de 66%.
Ce texte a été rédigé par l’équipe du pupitre numérique de Noovo Info.
Avec cette hausse s’accompagne une augmentation de 30% de l’aide sociale. Rappelons que les demandeurs d’asile ne peuvent pas travailler au Canada dès leur arrivée au pays.
«Ça, c’est l'une des solutions: donner la possibilité de travailler dès leur arrivée», ajoute M. Ferrandez.
Toutefois, l’analyste politique croit que l’arrivée des demandeurs n’est pas liée à une hausse de l’itinérance. Il s’agit plutôt d’un manque de logements pour les personnes vulnérables, notamment les jeunes de la DPJ, qui représentent 50% des personnes en situation d’itinérance à leur sortie.
Et avec les multiples conflits dans le monde, notamment en Ukraine, au Mexique et à Haïti, de nombreux demandeurs d’asile ont des raisons légitimes de frapper à la porte du Canada, a conclu M. Ferrandez.
Voyez la chronique complète dans la vidéo.