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Patrouille

Il dénonce un présumé fraudeur africain qui se ferait passer pour un vendeur de voitures de Québec

Des informations sur les pages Facebook laissent croire aux policiers que l’individu serait établi au Cameroun.

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Le propriétaire du concessionnaire de véhicules usagés Occasion Ville de Québec, Carl Tremblay, a remarqué à l’été 2024 que son identité et celle de son entreprise étaient utilisées sur une page Facebook de revente de voitures.

 

L’arnaqueur derrière cette page propose à ses victimes de verser un acompte pour réserver une voiture. Après avoir reçu la somme demandée, il coupe ensuite le contact avec la personne.

M. Tremblay reçoit ensuite des appels des victimes qui l’accuse de l’avoir fraudé, mais ce dernier est estomaqué, et souligne n’avoir rien à se reprocher.

Il contacte donc la Sûreté du Québec (SQ) pour se plaindre et les policiers font fermer la page Facebook.

Les agents de la SQ mentionne toutefois que la page frauduleuse pourrait toujours être active puisque «les fraudeurs peuvent parfois reproduire ou dupliquer à nouveau un site Internet».

C’est ce qui s’est produit pour Carl Tremblay qui a vu d’autres pages Facebook être créées par le fraudeur.  

La SQ dit toutefois être limitée dans ses moyens d’enquête, puisque l'anaqueur opère d’outre-mer. Des informations sur les pages Facebook laissent croire aux policiers que l’individu serait établi au Cameroun.

Carl Tremblay s’inquiète de l’impact de ce stratagème, d’autant plus qu’il évolue dans un milieu où le lien de confiance entre vendeur et client est fragile.

L’entrepreneur a même discuté au téléphone avec le fraudeur, qui aurait exigé une somme de 5000$ pour retirer les photos de lui et de son entreprise. L’individu aurait prétendu faire près de 20 000$ par jour avec son arnaque.

Aucune arrestation n'a été effectué dans ce dossier pour l'instant.

La Sûreté du Québec invitetoute personne victime de fraude à porter plainte à son service de police local et à contacter le Centre antifraude du Canada.

«Les renseignements colligés dans un dossier ne sont pas perdus et si de nouveaux éléments d’enquête ou des informations similaires sont portés à l’attention des policiers, le dossier peut très bien se poursuivre dans les jours, semaines voire mois qui suivent l’ouverture initiale», a indiqué la SQ par écrit à Noovo Info.

Avec la collaboration de Laurie Gervais pour Noovo Info.

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