Début du contenu principal.
C’est au tour de l’usine d’Olymel située à Princeville de fermer ses portes, a-t-on appris mercredi. Quelque 300 employés se retrouveront sans emploi.
C’est au tour de l’usine de désossage et d'emballage d’Olymel située à Princeville de fermer ses portes, a-t-on appris mercredi. Quelque 300 employés se retrouveront sans emploi.
L'entreprise a spécifié dans un communiqué qu'elle procédait à des «mesures de réorganisation [...] dans le but d'optimiser les opérations de ses établissements.»
L'usine cessera définitivement ses opérations le 10 novembre prochain.
Olymel indique que les employés ont reçu un préavis de licenciement de 16 semaines parmi lesquelles «8 seront travaillées jusqu’à la fermeture et 8 autres semaines feront l’objet d’un paiement forfaitaire.»
Rappelons qu’Olymel avait annoncé en avril dernier la fermeture de son usine d’abattage de porc de Vallée-Jonction, en Beauce, ce qui avait touché environ 1000 employés.
Les travailleurs et travailleuses qui souhaitent être «relocalisés» au sein de l’entreprise seront épaulés par Olymel.
On note qu’au moins 33 employés possèdent actuellement le statut de travailleurs étrangers et que l’entreprise «entreprendra des démarches auprès des autorités fédérales et provinciales dans le but de permettre à ces travailleurs de faire une demande de relocalisation dans un autre établissement».
«Cette décision, difficile, mais nécessaire, s'inscrit dans la volonté d'Olymel de poursuivre nos efforts afin de revenir à la rentabilité du secteur, et ce, au bénéfice de l'ensemble de notre organisation », a écrit Yanick Gervais, président-directeur général d'Olymel.
L’usine de Paris, située en Ontario, est elle aussi touchée par la revue des activités d’Olymel. Cette fois, ce sont 93 employés qui ont été touchés par la fermeture.
«La fermeture de l’usine de Paris implique cependant le regroupement de ses activités avec celles de l’usine d’Oakville, située également en Ontario, à environ 75 kilomètres de distance», précise le communiqué qui confirme qu’Olymel investira 8 millions $, créant dans la foulée 62 nouveaux emplois.
L'usine de transformation de Ste-Rosalie, en Montérégie, pourra toutefois récupérer des équipements installés à l'usine ontarienne. On soutient que les capacités de production de certains produits de volaille pourraient augmenter et peut-être «créer de nouveaux emplois».
Olymel a aussi annoncé que la fermeture du centre de distribution de St-Simon, aussi en Montérégie, se fera un an plus tôt que prévu, soit le 26 janvier prochain. «La décision de devancer la fermeture a été prise en raison d'une baisse des volumes de produits transitant par ce centre à la suite de la réduction des volumes d'abattage», explique-t-on.
Les 15 employés encore affectés à ces emplois ont eux aussi reçu la possibilité d'être «relocalisés».