Début du contenu principal.
«La pression à la hausse pourrait bientôt revenir sur les prix, car les ventes de maisons ont augmenté de 47 % d'une année à l'autre.»
L’achat d’une propriété est-il dans vos projets pour 2025? Au tournant de l’année et au sortir d’une importe baisse d’un demi-point de pourcentage du taux directeur de la Banque du Canada, voici le revenu annuel requis pour pouvoir acheter un logement à Montréal.
Entre autres grâce à cette baisse de 0,5% du taux de la banque centrale pour descendre à 3,25 %, taux qui guide intérêts fixés par les banques dans l’octroi de prêts hypothécaires, l’accès à la propriété s’est amélioré dans certaines villes canadiennes… mais pas dans la métropole québécoise, selon RateHub.
La firme de services hypothécaires en ligne se base sur les données immobilières de novembre et octobre 2024 pour déterminer que le revenu annuel requis pour acheter une propriété à Montréal tandis que le rideau tombe sur 2024 s’est plus ou moins maintenu à environ 107 000.
Le calcul précédent établissait le revenu requis à 107 550 $. Ce montant s’élève désormais à 107 070 $, en baisse de 400 $.
Et l’accessibilité immobilière pourrait recommencer à se dégrader prochainement, selon RateHub.
«Les prix des maisons et l'accessibilité globale à Montréal sont restés pratiquement inchangés en novembre», a précisé le directeur hypothécaire de RateHub au Québec, Philippe Simard, dans un avis publié lundi. «Cependant, la pression à la hausse pourrait bientôt revenir sur les prix, car les ventes de maisons ont augmenté de 47 % d'une année à l'autre.»
À VOIR ÉGALEMENT | Immobilier: une hausse importante des ventes qui pourrait annoncer «un nouveau cycle» en 2025
L’Association canadienne de l’immobilier (ACI) indiquait à la mi-décembre que le nombre de ventes résidentielles en novembre a augmenté de 26 % par rapport à l’année précédente, marquant le deuxième mois consécutif de fortes hausses en glissement annuel. Dans la foulée, le prix de vente moyen pour novembre a augmenté de 7,4 % par rapport à l’année précédente pour atteindre 694 411 $.
Qu’à cela ne tienne, douze des 13 villes étudiées par RateHub ont enregistré une baisse du revenu nécessaire à l'achat d'un logement. Ce sont pour la plupart de petites baisses, hormis peut-être à Halifax, en Nouvelle-Écosse, où le revenu requis pour acheter une maison moyenne ayant diminué de 2370 $. «C'est également dans cette ville que le prix des maisons a le plus baissé», note M. Simard, avec une diminution de 11 500 $.
Fredericton, au Nouveau-Brunswick, est la seule ville étudiée au Canada, où l'accessibilité s'est détériorée, le revenu requis pour acheter une maison moyenne ayant augmenté de 2120 $. «Cette situation est attribuable à l'augmentation importante du prix des maisons», dit M. Simard, avec une hausse de 14 000 $.
Montréal
Toronto
Ottawa
Vancouver
Halifax
St. John’s
Winnipeg
Calgary
Edmonton
Fredericton
Hamilton
Regina
Victoria
Source : RateHub
Les données du tableau sont basées sur une hypothèque avec une mise de fonds de 20 %, un amortissement sur 25 ans, des taxes foncières annuelles de 4 000 $ et un chauffage mensuel de 150 $. Les taux hypothécaires correspondent à la moyenne des taux fixes sur 5 ans des cinq grandes banques en novembre 2024 et octobre 2024. Le prix moyen des logements est tiré de l'Indice des prix des propriétés (IPP MLS®) de l'ACI.
Avec de l'information de La Presse canadienne.