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«Si nous ne sommes pas relogés dans un autre endroit sûr, nos vies sont menacées.»
Une famille de Waterloo, en Ontario, affirme avoir été traumatisée par une grave infestation de cafards dans leur appartement.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News
Zahir Stanikzai, sa mère, sa femme et leurs six enfants vivent dans l’appartement de Glenelm Crescent depuis un peu plus d’un an.
M. Stanikzai a expliqué que les problèmes de nuisibles ont commencé quelques mois après leur emménagement et qu’ils ont maintenant envahi son appartement, surtout lorsque le soleil se couche.
« Il y en a beaucoup. Des milliers, des centaines de cafards », a-t-il expliqué. «La nuit, [elles] sortent des trous et rampent dans notre nourriture et sur nos visages.»
Stanikzai a envoyé à CTV News de nombreuses vidéos qui montreraient des cafards rampant dans toute sa maison, y compris sous les tapis, dans les armoires et sur les comptoirs. Il a déclaré que les insectes s’introduisaient même dans la nourriture de la famille.
«Quand nous ouvrons la théière, les cafards pondent leurs œufs», a-t-il ajouté.
M. Stanikzai a avoué qu’il avait même dû emmener sa fille à l’hôpital il y a quelques mois après un incident effrayant.
«Parce qu’elle [a ressenti] beaucoup de douleur lorsque les cafards ont rampé dans ses oreilles», a-t-il affirmé. «Puis, quand je l’ai emmenée à l’hôpital, le médecin a retiré le cafard de ses oreilles.»
Stanikzai a assuré que sa famille ne pouvait ni dormir ni manger, et qu’elle s’enveloppait la tête de foulards et se mettait du coton dans les oreilles tous les soirs.
«Si nous ne sommes pas relogés dans un autre endroit sûr, nos vies sont menacées», a-t-il mentionné à CTV News.
Stanikzai et sa famille bénéficient du soutien de Catherine Fife, députée provinciale de Waterloo. Elle a avancé que la situation révélait un système de logement défaillant.
«Ce dont la famille a besoin, en fin de compte, c’est d’un logement temporaire pour s’assurer qu’une véritable fumigation puisse éliminer l’infestation de cafards», a dit Mme Fife lundi. «Ils ont besoin de retrouver la santé dans cette situation de logement. Le problème, bien sûr, avec le système, c’est que pour obtenir un logement temporaire, il faut être sans logement.»
La famille a avancé qu’une entreprise de lutte antiparasitaire avait pulvérisé l’unité à plusieurs reprises, mais Stanikzai craint que les efforts de fumigation n’aggravent le problème.
«Après chaque pulvérisation, nous ressentons des nausées, des vomissements, des maux de tête. Ma mère a 73 ans et des problèmes pulmonaires», a-t-il expliqué.
La famille de Stanikzai a quitté l’Afghanistan il y a tout juste deux ans.
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«Je ne m’attendais pas à vivre dans une situation aussi misérable. Je ne me sens toujours pas en sécurité au Canada.»
M. Stanikzai a ajouté qu’il n’avait pas les moyens de déménager ailleurs et qu’il perdait espoir. «Si [ce] problème n’est pas résolu, nous viendrons dormir ici sur la route», a-t-il ajouté.
Greenwin Corp. gère l’immeuble d’appartements de Glenelm Crescent et a assuré être au courant de la situation.
«Nous comprenons que ces problèmes peuvent être perturbateurs et préoccupants, et nous voulons assurer à nos résidents et à la communauté au sens large que nous prenons cette question au sérieux et que nous y travaillons activement», a soutenu un porte-parole de Greenwin dans une déclaration à CTV News.
La société de gestion a également confirmé qu’elle travaillait avec une entreprise de lutte antiparasitaire et a dit que les résidents devaient «coopérer pleinement» à ce qu’elle a appelé un «effort de collaboration».
Greenwin n’a pas répondu directement aux questions sur la date de reprise des travaux ou sur la mise à disposition de logements pour les résidents.
Dans leur déclaration, ils ont toutefois qualifié le plan de traitement d’«exhaustif» et ont affirmé qu’ils s’engageaient à fournir un cadre de vie sûr et sain.