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Une saison des sucres plus généreuse au Québec en 2025
«C'est comme il y a 100 ans», a lancé un producteur.
Les producteurs de sirop d'érable du Québec ont connu une très bonne saison cette année. Selon certaines régions, 2025 aurait même été meilleure que l'année dernière en termes de production de sirop d'érable.
Depuis 49 ans, Pierre Faucher et sa famille exploitent La Sucrerie de la Montagne à Rigaud. Ils entaillent leurs arbres et récoltent la sève à l'ancienne, explique Stefan, le fils de M. Faucher.
«C'est comme il y a 100 ans», dit-il.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
La famille installe 2000 seaux dans une forêt de 120 acres, puis recueille l'eau d'érable à l'aide d'un vieux tracteur. Une fois la sève sucrée récoltée, un évaporateur à bois est utilisé pour faire bouillir l'eau d'érable jusqu'à obtenir du sirop.
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Pour les producteurs d'érable, la production de sirop d'une année entière est bouillie en moins d'un mois.
«Nous avons récolté de la pleine lune de mars jusqu'au week-end de Pâques et la saison a été fantastique», se réjouit M. Faucher.
La saison ayant duré un peu moins de cinq semaines, Stefan précise qu'elle a été une semaine plus courte que l'année dernière, mais que la famille a pu récolter autant de sève que l'année dernière.
Il explique que cela est principalement dû à une succession de nuits glaciales et de journées douces.
Le sirop d'érable du Québec représente près de 90% de la production canadienne et plus de 63% de la production mondiale.
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Pour déguster ce nectar ambré, Lanni Frankel et sa famille élargie se rendent chaque année dans cette cabane à sucre.
«Nous en mettons sur tout ce que nous mangeons, peu importe ce que c'est. Je crois même qu'une de nos tantes en met dans son eau!» dit-elle.
La famille Faucher n'exporte pas ses produits, mais l'Association des producteurs de sirop d'érable du Québec a déclaré que ses 13 500 membres craignent une baisse des ventes si les droits de douane américains font augmenter le prix de leurs produits aux États-Unis.
Dans ce cas, l'industrie de l'érable du Québec prévoit de stocker du sirop supplémentaire et de se tourner vers d'autres marchés, notamment l'Europe et l'Asie.
«L'année dernière a été une bonne année. Cette année a été encore meilleure, elle a été vraiment bonne», soutient Pierre Faucher, qui espère que cette période faste se poursuivra l'année prochaine.
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