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En date de mai 2024, il fallait un revenu annuel de 111 010 $ pour accéder à la propriété dans la métropole.
Le revenu requis pour acheter un logement à Montréal est demeuré plutôt stable, sinon légèrement à la hausse dans les semaines qui ont précédé la baisse du taux directeur, selon le RateHub.ca. En date de mai 2024, il fallait un revenu annuel de 111 010 $ pour accéder à la propriété, en hausse de 460 $ par rapport au mois précédent, calcule la plateforme de services hypothécaires en ligne.
Mais pendant ce temps, le prix des propriétés continue sa hausse dans la métropole, ce qui contribue à la dégradation de l’accès à la propriété. Selon l’Association canadienne de l’immobilier (ACI), le prix moyen d’une propriété s’élevait à 534 300 $ en mai 2024, en hausse par rapport aux 531 300 $ le mois précédent
Presque tous les marchés canadiens souffrent de cette hausse, ce qui fait qu’un peu partout au pays, le salaire total nécessaire à un ménage pour acheter une propriété augmente, en particulier à Calgary et à Ottawa. Seules exceptions: Toronto (215 920 $) et Halifax (111 890 $), où le revenu requis s’est abaissé respectivement de 1250 $ et de 2070 $.
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«Alors que les taux d'intérêt sont restés relativement stables d'un mois sur l'autre, l'augmentation de la valeur des logements a été suffisante pour que l'accessibilité se dégrade dans […] 11 [des 13] villes [observées]», a commenté Philippe Simard, directeur hypothécaire au Québec du RateHub.ca, dans un communiqué diffusé mercredi.
Maintenant que la Banque du Canada a baissé son taux directeur d’un quart de point de pourcentage, ce qui aura un léger impact sur les taux d’intérêt offerts aux acheteurs, les Montréalais peuvent-ils s’attendre à avoir plus de faciliter à accéder au marché de l’immobilier?
«De nombreuses chambres immobilières ont indiqué qu'elles s'attendaient à ce que l'activité du marché du logement s'améliore une fois que les réductions de taux commenceraient à prendre effet», analyse Philippe Simard, qui prévient que les prix pourraient remonter dès cet été, sinon à l’automne, surtout advenant d’autres baisses du taux directeur.
«Ce phénomène s'est déjà produit lors des précédents cycles de réduction des taux», dit le directeur hypothécaire.
Le marché de l'habitation canadien a été encore au ralenti en mai, alors que les ventes et les prix des propriétés existantes ont diminué et que les inscriptions ont augmenté. La tendance s'est produite à la fois au cours du mois précédent et par rapport à mai 2023, mais pourrait commencer à s'inverser après que la Banque du Canada a procédé à sa première réduction des taux d'intérêt en quatre ans, a déjà prévenu l'ACI lundi.
Montréal
Toronto
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Victoria
Calgary
Halifax
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Edmonton
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Frédéricton
Saint-Jean
Regina
Les données sont basées sur une hypothèque avec une mise de fonds de 20 %, un amortissement sur 25 ans, des taxes foncières annuelles de 4000 $ et un chauffage mensuel de 150 $. Les taux hypothécaires correspondent à la moyenne des taux fixes à cinq ans des cinq grandes banques en avril 2024 et mai 2024. Le prix moyen des logements est tiré de l'Indice des prix des propriétés (IPP MLS®) de l'ACI.
Source: RateHub.ca