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Cet homme de Hampden en Estrie avait menacé les premiers ministres François Legault et Justin Trudeau sur TikTok.
Germain Lemay, cet homme de Hampden en Estrie qui a reconnu avoir menacé les premiers ministres François Legault et Justin Trudeau sur TikTok, a été déclaré coupable de braquage d’une arme à feu et de porte d’arme dans un dessein dangereux.
Ces chefs d’accusation étaient liées à son arrestation du 27 septembre dernier, qui avait tourné au vinaigre.
Les policiers du Groupe tactique d’intervention de la Sûreté du Québec (GTI) s’étaient présentés à sa résidence très tôt le matin, pour procéder à son arrestation pour menaces. Selon le témoignage d’un policier, Lemay tenait une arme dans ses mains lorsque le GTI a tenté de pénétrer dans sa résidence.
L’un des policiers a fait feu et a atteint Lemay à un bras. Il avait dû être transporté à l’hôpital et avait été aperçu au palais de justice de Sherbrooke avec un large bandage, lors des premières étapes du processus judiciaire.
La juge Claire Desgens n’a donc cru l'accusé. Lors de son procès, Lemay avait pris la barre et avait juré qu’il dormait lors de l’arrivée du GTI. Il avait indiqué s’être levé après avoir entendu un «grand coup» à sa porte et avoir été atteint par balle par la suite.
Il avait également indiqué qu’il ne tenait pas d’arme lors de l’arrivée des policiers, mais aurait toutefois vu son arme près de lui à son réveil, après s’être évanoui après le tir des policiers.
Lemay avait déjà plaidé coupable en janvier dernier à cinq des sept chefs d’accusation qui pesaient contre lui, soit quatre chefs de menaces et un chef d’entreposage illégal d’armes à feu. Il ne reconnaissait toutefois pas sa culpabilité aux chefs de braquage d’une arme à feu et de port d’arme dans un dessein dangereux.
Dans ses vidéos sur TikTok, il tenait des propos menaçants envers les deux premiers ministres, mais aussi envers un agent de la CNESST. Il a aussi menacé de tuer tout policier qui se présenterait chez lui et la Couronne a d’ailleurs utilisé cet élément de preuve lors du procès pour tenter de prouver que Lemay avait bel et bien braqué une arme vers les policiers.
Les représentations sur la peine auront lieu le 22 avril prochain.