Le panel était composé d’un endocrinologue, d’une personne trans livrant son témoignage et d’une représentante de Trans Estrie.
Selon un futur étudiant en médecine à l’Université de Sherbrooke, Raphaël Vincent, il est primordial de se munir d’outils pour être en mesure de bien répondre à la demande de la communauté dans le système de santé actuel.
«On n’a jamais assez d’outils pour mieux comprendre. […] Tout le monde est différent et il y a une manière pour aborder chaque personne», explique-t-il.
Selon la coordonnatrice de Trans Estrie, Gen Ste-Marie, presque la majorité des personnes issues de la diversité vivent un désengagement de la part de leur médecin. Parfois par l’insécurité que peut vivre un professionnel de la santé, mais aussi en raison d’un manque de connaissance.
«Ce n’est pas tous les médecins qui comprennent le vécu trans», ajoute un participant du panel qui a livré un témoignage sur son histoire, Liam Thibault-Rousseau.
Pour poursuivre sa mission et défendre les droits des personnes 2SLGBTQ+, le Gris Estrie ira retrouver la fondation Émergence, à Montréal le 17 mai, pour la manifestation contre l’homophobie et la transphobie.