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Patrouille

Trois personnes arrêtées par la GRC et trois autres portées disparues à la frontière

Les recherches terrestres pour retrouver une femme et deux jeunes enfants disparus dans un bois au Québec près de la frontière américaine sont toutefois terminées.

La police provinciale du Québec mène des recherches près de Godmanchester, au Québec, pour retrouver trois migrants disparus qui ont traversé la frontière canadienne le jeudi 17 avril 2025.
La police provinciale du Québec mène des recherches près de Godmanchester, au Québec, pour retrouver trois migrants disparus qui ont traversé la frontière canadienne le jeudi 17 avril 2025.
Joe Lofaro
Joe Lofaro / CTV News

Trois personnes ont été arrêtées après avoir traversé illégalement la frontière entre les États-Unis et la région de la Montérégie, au Québec, tard mercredi soir.

Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.

Vers minuit, deux hommes et une femme ont été localisés après avoir traversé la frontière canadienne dans le secteur de Trout River et ont été arrêtés près de Godmanchester, en Montérégie, à environ 20 kilomètres au nord de la frontière américaine avec l’État de New York.

Le trio a été remis à l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC).

La caporale Martina Pillarova, porte-parole de la GRC, a expliqué à CTV News que la police disposait d’informations suggérant que trois autres personnes voyageaient avec eux et étaient portées disparues.

Les recherches terrestres pour retrouver une femme et deux jeunes enfants disparus dans un bois au Québec près de la frontière américaine sont toutefois terminées. Vers 18h00, la Sûreté du Québec a déclaré avoir reçu de nouvelles informations, selon lesquelles les trois personnes disparues «pourraient avoir quitté à bord d'un véhicule un peu plus tôt».

À la lumière de ces développements, la SQ a mis fin aux recherches terrestres, mais précise dans un communiqué que l'enquête est toujours en cours pour retrouver ces personnes.

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Ces dernières semaines, on a assisté à une recrudescence du nombre de personnes demandant l’asile au Québec en provenance des États-Unis, alors que l’administration Trump cherche à mettre fin au statut de protection temporaire accordé à des centaines de milliers de personnes originaires de pays comme l’Afghanistan, le Cameroun, Haïti et le Venezuela.

Le TPS, supervisé par le département de la Sécurité intérieure, accorde aux personnes éligibles une protection contre l’expulsion si elles se trouvent dans des conditions qui les empêchent de retourner en toute sécurité dans leur pays d’origine, notamment en cas de conflit armé, de catastrophe environnementale ou d’autres «conditions extraordinaires et temporaires».

Selon l’ASFC, 1 356 demandeurs d’asile sont arrivés au point d’entrée officiel de Saint-Bernard-de-Lacolle, au Québec, en mars, soit une augmentation de 534 personnes par rapport à mars 2024. À ce jour (au 13 avril), le nombre d’arrivées a atteint 1411, soit quatre fois plus que le nombre enregistré (319) pour la même période de 13 jours l’année dernière.

L’ASFC note toutefois que, dans l’ensemble, les demandes d’asile ont en fait diminué de 53 % dans tout le Canada depuis le début de l’année.

Le centre d’aide aux familles Entre mamans et papas, situé dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve à Montréal, a déclaré à CTV News en début de semaine qu’il y avait une demande croissante de services tels que la nourriture, les articles pour bébés et les produits de première nécessité pour les personnes qui ont demandé l’asile au Québec.

Frantz André, porte-parole du Comité d’action pour les personnes sans statut, a dit à CTV Your Morning qu’il pense que la menace des politiques de l’administration américaine est probablement la raison pour laquelle davantage de personnes se présentent à la frontière québécoise.

«Les gens fuient parce qu’ils expulsent physiquement des personnes qui étaient censées bénéficier du programme pendant les mois à venir», a-t-il affirmé.

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Avec des informations de La Presse canadienne

Joe Lofaro
Joe Lofaro / CTV News