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Dès le début de sa carrière, il a «caché» son homosexualité. «Personne ne l’a jamais su en France, en Tunisie et aux États-Unis», a-t-il raconté au bulletin Noovo 17. «J’étais un peu le gai qu’on ne démasque jamais, car je n’entre pas dans les stéréotypiques que les gens ont.»
Le joueur de soccer a finalement mis un terme à sa carrière en raison de la pression qu'il subissait et des commentaires homophobes qu'il entendait au quotidien.
«Un moment donné, j’étais tellement épuisé psychologiquement et mentalement que j’ai dû faire un choix entre ma carrière sportive et ma santé mentale», a-t-il avoué sur nos ondes.
Selon M. Belgacem, les mentalités n'ont pas évolué dans le sport, même si la société de manière générale est plus ouverte et se mobilise sur les enjeux LGBTQ2S+.
«La Fédération française de football ne veut pas, par exemple, en entendre parler», a-t-il dit. «Tant qu’il n’y a pas de vrais efforts au niveau national qui seront coordonnés dans tous les clubs, ça sera difficile de changer les mentalités.»
C'est pourquoi l'ancien joueur de soccer donne désormais des conférences pour sensibiliser davantage les communautés sportives sur le sujet. Mais ce n'est pas assez, cela doit venir de tout le monde, avance-t-il.
«Il faut faire des programmes de formation et de sensibilisation. On peut former les gens au respect de la différence», a-t-il ajouté sur nos ondes.
Voyez l'entrevue complète au bulletin Noovo 17 dans la vidéo.