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Politique

La présence des médias de droite au débat des chefs n'est pas passée inaperçue

L'organisateur du débat ne savait pas que Rebel News était inscrit comme tiers parti.

Le chef libéral, Mark Carney, parle à la presse après le débat des chefs en français, à Montréal, le mercredi 16 avril 2025. LA PRESSE CANADIENNE/Peter McCabe
Le chef libéral, Mark Carney, parle à la presse après le débat des chefs en français, à Montréal, le mercredi 16 avril 2025. LA PRESSE CANADIENNE/Peter McCabe
Dylan Robertson
Dylan Robertson / La Presse canadienne

Le directeur général de la Commission des débats des chefs a déclaré jeudi qu'il ignorait que le média de droite Rebel News – qui a eu plus d'occasions d'interroger les chefs après le débat de mercredi que la plupart des journaux grand public – s'était officiellement inscrit comme tiers parti pour ces élections fédérales.

Les tiers partis sont des groupes qui cherchent à influencer les élections, mais qui ne sont ni des partis ni des candidats. Ils sont tenus de s'inscrire pour diffuser des publicités.

Rebel News et d'autres médias de droite ont dominé les séances de questions avec les chefs des partis fédéraux après le débat des chefs en français de mercredi.

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Rebel News a indiqué mercredi sur son site internet qu'il avait exercé des pressions juridiques sur la commission pour obtenir un meilleur accès aux débats et que cette dernière avait permis à cinq journalistes de poser des questions.

D'autres médias, dont La Presse canadienne, n'ont été autorisés à n'avoir qu'un seul journaliste à la fois pour poser des questions aux chefs après le débat de mercredi.

Dylan Robertson
Dylan Robertson / La Presse canadienne