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Justice

Ils font vivre un calvaire à leur voisine, qui reçoit des milliers de dollars en dédommagement

Cris, bagarres, jurons, coups et piétinements réguliers...

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CTV News
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Une femme qui disait souffrir de dépression, d'anxiété et d'insomnie en raison du comportement de ses voisins bruyants dans l'appartement du dessus s'est vu accorder des dommages-intérêts par le B.C. Civil Resolution Tribunal (tribunal de résolution civile de la Colombie-Britannique).

Ce texte est une traduction d'un article de CTV News

La décision, mise en ligne le 25 mars, explique comment Theresa McKraig réclamait 5000 $ pour détresse mentale et perte de revenus après presque trois ans de souffrances et de conflits présumés.

Selon la décision, les problèmes ont commencé peu après qu'Elma Banks et ses trois enfants ont emménagé dans la maison de Leonard Bourne et de son fils, dans l'appartement situé juste au-dessus de celui de Mme McKraig, en juin 2022.

«Mme McKraig affirme que les résidents de l'unité 307 ont eu un comportement bruyant et agressif, notamment des cris, des jurons, des violences physiques et domestiques et des menaces d'automutilation, qu'elle pouvait entendre dans l'unité 207», peut-on lire dans la décision.

Mme McKraig a mentionné que les résidents de l'appartement du dessus faisaient la fête tard dans la nuit, jouaient de la musique forte, piétinaient dans le logement, claquaient les portes et déplaçaient les meubles à des heures irrégulières. Il leur arrivait également de «jeter des ordures de leur balcon sur le balcon de la propriétaire», indique la décision.

Mme McKraig s'est plainte «régulièrement et parfois quotidiennement» entre juillet et août de cette année-là, ce qui a valu à M. Bourne des avertissements et des amendes à six reprises.

Les plaintes ont donné lieu à des conflits, notamment à une occasion décrite dans la décision, au cours de laquelle M. Bourne a crié «nous pouvons faire autant de bruit que nous le voulons jusqu'à 23 heures, espèce de (juron)» depuis sa fenêtre.

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Mme McKraig a déposé des plaintes répétées auprès de la copropriété concernant les disputes et le bruit continus, avant de présenter sa demande de CRT de 5000 $ pour la détresse mentale que les perturbations continues lui causaient, et la perte de revenu qui en résultait, selon la décision.

Mme McKraig, infirmière hospitalière permanente à temps partiel, a déclaré avoir refusé des quarts de travail et des salaires supplémentaires en raison du «stress, de la dépression, de l'anxiété et de l'insomnie continus» et parce qu'elle avait «peur de quitter son unité», peut-on lire dans la décision.

Mark Henderson, membre du tribunal, a expliqué que les «cris, bagarres, jurons, coups et piétinements réguliers» que Mme McKraig a consignés dans ses courriels à la copropriété auraient été «intolérables pour une personne ordinaire» et ne correspondaient pas à ce que l'on pourrait considérer comme un «bruit normal» pour une famille, même avec quatre enfants.

M. Henderson a rejeté les 5000 dollars demandés par Mme McKraig pour perte de travail en raison de l'absence de preuves concernant les gardes d'infirmières qu'elle avait refusées, mais il a reconnu que le dérangement était suffisamment déraisonnable pour accorder une certaine compensation financière.

«Mme McKraig a subi le bruit continu pendant environ 23 mois. Mme McKraig a également soutenu qu'elle dormait mal à cause du bruit», a-t-il affirmé. «Pour ces raisons, j'estime que Mme McKraig a droit à 3000 dollars de dommages et intérêts pour nuisance.»

Avec les informations de Mina Kerr-Lazenby, CTV News

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