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Justice

Trois personnes ont été arrêtées pour avoir manifesté sur un viaduc à Toronto

Un groupe d'environ 20 à 30 personnes se sont rassemblées sur le viaduc de l'autoroute 401, samedi après-midi, violant une interdiction annoncée par la police il y a deux jours en réponse aux manifestations.

Source

La Presse canadienne
La Presse canadienne

La police de Toronto a arrêté trois personnes qui auraient organisé une manifestation sur un viaduc routier où les manifestations sont officiellement interdites depuis cette semaine.

L’agente Ashley Visser, porte-parole de la police de Toronto, a expliqué qu'un groupe d'environ 20 à 30 personnes se sont rassemblées sur le viaduc de l'autoroute 401, samedi après-midi, violant une interdiction annoncée par la police il y a deux jours en réponse aux manifestations de plus en plus controversées déclenchées par la guerre entre Israël et le Hamas.

Mme Visser a précisé que trois personnes ont été arrêtées et expulsées du viaduc, et que l'une d’entre elles a depuis été accusée de méfait. Les deux autres ont été accusées d'entrave au travail des policiers.

Le chef de la police de Toronto, Myron Demkiw, a annoncé jeudi qu’il serait désormais interdit de tenir des manifestations devant le viaduc, soutenant que les récentes manifestations ont soulevé «de très sérieuses inquiétudes pour la sécurité de la communauté».

Il a déclaré que de nombreuses personnes, en particulier les membres de la communauté juive de Toronto, se sentent de plus en plus en danger en raison du nombre croissant de manifestations et de la recrudescence des crimes haineux visant à la fois les juifs et les musulmans.

La police a souligné que les signalements de crimes haineux ont augmenté de 42 % entre 2022 et 2023, les incidents antisémites représentant 37 % d’entre eux.

Lors de son point de presse, jeudi, M. Demkiw a mentionné que les agents «appliqueraient de plus en plus une perspective criminelle» lors des manifestations dans la ville.

Toujours jeudi, M. Demkiw a également annoncé que la police avait porté ce qu'il a décrit comme une accusation «sans précédent» d'incitation publique à la haine contre un homme qui aurait brandi le drapeau d'un groupe terroriste lors d'une manifestation au centre-ville de Toronto, la semaine dernière.

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La Presse canadienne
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