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Le Bureau d’assurance du Canada affirme que l’été 2024 s’est distingué comme la saison la plus destructrice de l’histoire du Canada.
Un nouveau rapport publié lundi indique que le coût des dommages assurés causés par les intempéries l’année dernière au Canada a atteint un niveau record, puisqu’il a totalisé plus de 8 milliards $.
Selon Catastrophe Indices and Quantification (CatIQ), le coût des dommages assurés s’est élevé à 8,55 milliards $ pour 2024, dépassant le record précédent de 6,2 milliards $ de 2016, lorsque des incendies de forêt ont ravagé Fort McMurray, en Alberta.
Le Bureau d’assurance du Canada (BAC) affirme que l’été 2024 s’est distingué comme la saison la plus destructrice de l’histoire du Canada en ce qui concerne les pertes assurées.
La saison a enregistré 3 milliards $ de dommages liés à une tempête de grêle à Calgary qui a vu des grêlons aussi gros que des balles de golf marteler l’aéroport de la ville en août, endommageant les avions et obligeant les compagnies aériennes à immobiliser leurs appareils pour effectuer des réparations et des inspections.
Le même mois, les restes de l’ouragan Debby ont également causé des dommages assurés de 2,7 milliards $, alors qu’un demi-million de résidants du Québec ont été privés d’électricité.
L’incendie de forêt de Jasper, en Alberta, a causé des dommages assurés de 1,1 milliard $.
Le BAC indique dans un communiqué de presse que les pertes liées aux conditions météorologiques extrêmes augmentent au Canada et ont un impact disproportionné sur les coûts de l’assurance habitation.
«Les assureurs tarifiant le risque, ce risque accru a désormais un impact sur l’accessibilité et la disponibilité des assurances», souligne Craig Stewart, vice-président pour les changements climatiques et enjeux fédéraux au BAC.
Il appelle les gouvernements à être plus proactifs en investissant dans des infrastructures de protection contre les inondations, en veillant à ce que les maisons ne soient pas construites en plaines inondables et en procédant à d’autres changements qui protégeraient les personnes et leurs habitations des phénomènes météorologiques extrêmes.