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Un sondage réalisé cet été démontre que 66,5 % des 718 répondants estiment que la qualité de vie au sein du quartier est «mauvaise ou très mauvaise.»
De nouvelles données rendues publiques mercredi par l’Association citoyenne du Village de Montréal (ACVMtl) confirment que le sentiment d'insécurité est toujours bien présent dans le Village.
Le sondage réalisé cet été démontre que 66,5 % des 718 répondants estiment que la qualité de vie au sein du quartier est «mauvaise ou très mauvaise.»
Les enjeux de sécurité, qui ont été rapportés dans de nombreux reportages, demeurent. Les résidants et autres personnes qui fréquentent le Village ont répondu à 68,2 % qu’ils ne se sentaient «pas» ou «peu» en sûreté. Ceci étant dit, les diverses activités qui ont eu lieu dans le secteur ont un effet positif sur le sentiment de sécurité, selon les mêmes répondants.
«Si une majorité, soit 66 %, affirme éviter certains endroits du Village à certaines occasions, ce sont certains parcs du quartier plus que d’autres que les personnes répondantes ont identifiés comme étant moins sécuritaires : Serge-Garant (Métro Beaudry) (72,8 %), Place Émilie-Gamelin (65,6 %), Place du Village (50,1 %), Place Emmett-Johns (48,7 %), Charles-S. Campbell (41,5 %), des Faubourgs (20,5 %)», précise l’ACVMtl.
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La présence plus constante d'intervenants communautaires contribue à augmenter modérément le sentiment de sécurité.
C'est particulièrement le déploiement de patrouille policière qui a le plus grand impact. Leurs interventions auprès de personnes intoxiquées ou violentes sont également bien perçues par les répondants.
«Il ressort du sondage que la cohabitation avec les personnes ayant consommé des substances illicites représente un sentiment plus grand d’insécurité (74,7 %) par rapport à la cohabitation avec les personnes ayant des problèmes de santé mentale (69,1 %) ou avec les personnes en situation d’itinérance (61,6 %)», révèle-t-on.
Sylvain Côté, président de l’ACVMtl, affirme que la majorité des répondants au sondage sont en accord: tous les paliers gouvernementaux devront en faire davantage pour résoudre les problèmes qui persistent dans le quartier. Ceux-ci devront «travailler ensemble rapidement afin de faire bouger la situation qui a atteint un seuil critique dans le Village», écrit M. Côté.
«Il est important de bien comprendre que l’objectif poursuivi par ce sondage n’est pas de dire que le Village est dangereux et qu’il ne faut pas le fréquenter», ajoute le président de l’ACVMtl. Il est d'avis que d'identifier les problèmes créant un sentiment d'insécurité permettra plus adéquatement d'identifier les actions à prendre pour les régler.
Le sondage a été réalisé en ligne en août et septembre 2024.