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Les négociations, qui avaient débuté il y a plusieurs mois, sont maintenant entrées dans une phase intensive.
Des négociations se sont encore déroulées, lundi, entre Québec et la Fédération de la santé et des services sociaux, malgré la poursuite de la grève des travailleuses dans 400 Centres de la petite enfance.
Ces syndiquées de la FSSS, affiliée à la CSN, tenaient lundi leur 11e journée de grève.
Et cette autre séquence de grève doit se poursuivre mardi et mercredi, à moins d'une entente d'ici là pour renouveler la convention collective.
«La grève est maintenue, afin de parvenir à une entente le plus rapidement possible», a confirmé l'organisation syndicale lundi.
«On est démuni au quotidien», a commenté une éducatrice au micro de Noovo Info.
Voyez le reportage de Véronique Dubé dans la vidéo liée à l'article.
Les négociations, qui avaient débuté il y a plusieurs mois, sont maintenant entrées dans une phase intensive.
Le 8 avril, lors d'une précédente journée de grève, la représentante du secteur des CPE à la FSSS, Stéphanie Vachon, avait affirmé qu'il n'y avait plus que les conditions salariales qui empêchaient un règlement, et que si celles-ci venaient à être réglées, le reste déboulerait rapidement.
Le gouvernement du Québec tient cependant à son offre de 17,4 % d'augmentations salariales sur cinq ans, par respect pour les organisations syndicales qui ont déjà réglé, a déjà affirmé la présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel.
C'est en effet ce qui a été accepté par l'ensemble des employés de l'État et par les trois autres organisations syndicales qui représentent des travailleuses dans les CPE et qui ont pris part à cette négociation nationale: la Fédération des intervenantes en petite enfance (FIPEQ), affiliée à la CSQ, le Syndicat québécois des employé(e)s de service (SQEES) et le Syndicat des métallos, tous deux affiliés à la FTQ.
Dans le cadre de l'entente qui a été conclue avec les trois autres organisations syndicales, le salaire au premier échelon d'une éducatrice qualifiée en CPE a été bonifié considérablement. Il passe ainsi de 21,60 $ l'heure à 25,15 $.
Des améliorations ont également été apportées aux heures supplémentaires. Ainsi, une prime horaire de 7 $ s’ajoute à compter de la 36e heure jusqu'à la 39e heure de travail dans la semaine. Puis la prime passe à 17 $ à partir de la 40e heure de travail dans la semaine. Au-delà de 41 heures, les éducatrices sont rémunérées à taux et demi.
D'autres améliorations ont également été apportées aux vacances et au régime d'assurances collectives, avaient rapporté les syndicats qui ont réglé.
Mais la FSSS trouve cela insuffisant; elle tient à ce que les offres gouvernementales soient rehaussées. «Il est important que le gouvernement accepte de bonifier ses offres pour répondre aux préoccupations des travailleuses», a-t-elle plaidé lundi.
La fédération syndicale n'accordait pas d'entrevue, lundi, pour se concentrer sur la négociation.
Le ministère de la Famille précise qu'il y avait, le 31 décembre dernier, 940 CPE au Québec et 1772 «installations» — un CPE peut gérer plus d'une installation.