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Poutine accepte de négocier avec Trump pour mettre fin à la guerre en Ukraine

Donald Trump et Vladimir Poutine ont convenu de «travailler ensemble, de manière très étroite.»

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Associated Press
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Le président Donald Trump a confirmé que le président russe Vladimir Poutine et lui-même avaient convenu, lors d’un appel téléphonique mercredi, d’entamer des «négociations» pour mettre fin à la guerre en Ukraine et qu’ils allaient «travailler ensemble, très étroitement» pour mettre un terme au conflit.

 

M. Trump a précisé à la presse plus tard que lui et M. Poutine se rencontreraient «probablement» en Arabie saoudite. Le président a précisé que la date n'avait pas encore été fixée, mais qu'elle le serait dans un «avenir assez proche».

Voyez l'entrevue réalisée avec le journaliste Patrice Sénécal qui se trouve à l'est de l'Ukraine. 

«Nous avons tous deux parlé des forces de nos nations respectives et du grand avantage que nous aurons un jour à travailler ensemble», a dit M. Trump dans un message publié un peu plus tôt sur les réseaux sociaux, révélant les détails de l’appel qui a suivi un échange de prisonniers entre les deux nations. «Mais d’abord, comme nous l’avons tous deux convenu, nous voulons mettre fin aux millions de morts de la guerre avec la Russie et l’Ukraine.»

Le président républicain a précisé que les deux dirigeants étaient également «convenus de faire en sorte que nos équipes respectives entament immédiatement des négociations» et qu’ils informeraient le dirigeant ukrainien Volodymyr Zelensky de leur conversation.

Les responsables de la Maison-Blanche ont refusé de préciser si l’Ukraine serait partie prenante aux négociations entre les États-Unis et la Russie.

Cet appel entre MM. Trump et Poutine fait suite à un échange de prisonniers dans le cadre duquel la Russie a libéré l’instituteur américain Marc Fogel, originaire de Pennsylvanie, après plus de trois ans de détention pour trafic de stupéfiants. Alexander Vinnik, un criminel russe condamné, est libéré dans le cadre de l’échange qui a vu la libération de Marc Fogel par Moscou, selon des personnes familières de l’accord qui ont parlé sous le couvert de l’anonymat pour évoquer des détails non publics.

Vinnik a été arrêté en 2017 en Grèce à la demande des États-Unis pour des accusations de fraude sur les crypto-monnaies et a ensuite été extradé vers les États-Unis, où il a plaidé coupable l’année dernière de complot en vue de commettre un blanchiment d’argent. Il est actuellement en garde à vue en Californie et attend d’être transporté pour retourner en Russie, ont indiqué les responsables.

Le Kremlin a déclaré mercredi qu’un citoyen russe avait été libéré aux États-Unis en échange de M. Fogel, mais a refusé de l’identifier avant son arrivée en Russie.

M. Trump a accueilli M. Fogel à la Maison Blanche mardi soir, après son retour sur le sol américain.

M. Fogel, un professeur d’histoire américain considéré comme détenu à tort par la Russie, a été libéré dans le cadre de ce que la Maison Blanche a décrit comme un dégel diplomatique qui pourrait faire avancer les négociations visant à mettre fin aux combats en Ukraine. M. Fogel avait été arrêté en août 2021 et purgeait une peine de 14 ans de prison.

Steve Witkoff, un envoyé spécial de M. Trump, a quitté la Russie avec M. Fogel et l’a emmené à la Maison-Blanche, où M. Trump l’a accueilli. M. Fogel devrait retrouver sa famille.

M. Trump a refusé de dire s’il avait parlé de M. Fogel avec M. Poutine et n’a pas précisé ce que les États-Unis avaient fourni en échange de la libération de M. Fogel.

S’adressant aux journalistes à la Maison Blanche mardi, M. Trump a laissé entendre que la libération de M. Fogel pourrait contribuer à ancrer un accord de paix sur l’Ukraine, en déclarant : «nous avons été traités très gentiment»

Le Kremlin s’est montré plus prudent, tout en soulignant que l’accord pourrait contribuer à renforcer la confiance mutuelle.

Le premier ministre Justin Trudeau a pour sa part affirmé qu'il appartient aux Ukrainiens de décider de la fin de la guerre avec la Russie.

Lors d'une conférence de presse tenue aujourd'hui à Bruxelles, M. Trudeau a réagi aux propos tenus plus tôt dans la journée par le secrétaire américain à la défense, Pete Hegseth, qui a soutenu qu'il était irréaliste pour l'Ukraine de maintenir les frontières qui existaient avant l'invasion de la Russie en 2014.

M. Trudeau achève une visite d'une journée dans la capitale belge, axée sur le renforcement des liens commerciaux et de défense du Canada avec l'Europe.

Avec de l'information de la Presse canadienne

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Associated Press
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