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Le ministre fédéral et député de Québec Jean-Yves Duclos soutient que les citoyens de sa circonscription accueillent avec «soulagement» l'abandon du projet de troisième lien routier entre Québec et Lévis.
L'abandon par le gouvernement Legault du projet de troisième lien routier entre Québec et Lévis est un «soulagement» pour plusieurs, selon le ministre fédéral et député de Québec Jean-Yves Duclos.
«Le mot clé, c'est "soulagement", a-t-il déclaré vendredi en marge d'une annonce sur l'intelligence artificielle à Sainte-Foy. Dans ma circonscription à moi, c'était un enjeu qui faisait beaucoup peur.»
«Dans Saint-Sauveur, Saint-Roch, Vanier, Limoilou, (…) le fait qu'il n'y ait pas d'autoroute qui sorte dans leur quartier, qui crée plus de congestion et de pollution, je pense que c'est une bonne nouvelle et ça va les soulager.»
Voyez le récapitulatif de Jacques-Alain Houle au bulletin Noovo Le Fil Québec.
À ses côtés, le député fédéral de Louis-Hébert, Joël Lightbound, qui réfléchit toujours à la possibilité de se présenter à la chefferie du Parti libéral du Québec (PLQ), n'a pas non plus mâché ses mots.
«Ça fait longtemps que l'analyse coût-bénéfice de ce projet-là semblait ne faire aucun sens, pour le troisième lien autoroutier, mais aujourd'hui, c'est dur de se réjouir», a-t-il commencé.
«J'ai beaucoup (…) d'empathie pour les gens qui aujourd'hui se sentent dupés», a-t-il lancé, en rappelant que la Coalition avenir Québec (CAQ) s'est servie du troisième lien à des fins électoralistes «il y a à peine six mois».
«C'est un triste spectacle, ce qu'on a vu, et ça alimente le cynisme envers la classe politique, a-t-il décoché. J'ai trouvé la scène, à l'instar de beaucoup d'autres, peu édifiante. (…) Je laisserai à la population le soin d'en juger.»
«Je trouve ça dommage qu'en politique on se retrouve dans ce genre de situation là. Je pense qu'il devrait quasiment y avoir des conséquences à ça», a-t-il renchéri sans toutefois préciser sa pensée.
Par ailleurs, Ottawa ne ferme pas la porte à financer un possible nouveau projet de troisième lien qui serait entièrement dédié au transport en commun.
«Le gouvernement canadien ne finance plus d'autoroutes depuis 2015 et certainement pas dans un milieu sensible comme le centre-ville de la Ville de Québec», a rappelé M. Duclos.
«Pour les projets de transport collectif et actif, on sait que c'est l'avenir de notre communauté ici à Québec, c'est là qu'on se dirige, donc on va être là pour appuyer la ville et le gouvernement du Québec», a-t-il cependant ajouté.
Jeudi, plusieurs ministres caquistes ont fait acte de contrition après l'abandon de leur engagement phare, soit de construire un troisième lien routier entre Québec et Lévis.
La ministre des Transports, Geneviève Guilbault, a suggéré qu'un nouveau projet de transport collectif allait être présenté, mais elle n'a donné aucune information sur le tracé, le coût ou le mode de transport qui sera retenu.