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Selon les hypothèses de travail d’Alto, le projet de train électrique à grande vitesse de 1000 km pourrait toutefois coûter entre 60 et 90 milliards $.
La société fédérale Alto a annoncé sans grande fanfare, vendredi, la signature officielle de contrats avec le consortium Cadence pour la construction du TGV Québec-Toronto.
Les montants en cause de cet immense contrat d'infrastructure publique n’ont pas été divulgués dans le communiqué émis et les services de presse d’Alto n’ont pas voulu fournir cette précision à NOOVO Info. Selon les hypothèses de travail d’Alto, le projet de train électrique à grande vitesse de 1000 km pourrait toutefois coûter entre 60 et 90 milliards $.
À la toute veille du déclenchement d’élections qui pourraient entraîner un changement de gouvernement à Ottawa, Alto n’a pas non plus voulu dire si des clauses de pénalité financières en cas d'annulation de contrat -- habituellement inscrites dans des ententes de ce type -- étaient bel et bien incluses.
Les services de presse de la CDPQ Infra, membre du consortium Cadence, n’ont pas non plus souhaité discuter de cette question des clauses de sortie.
En entrevue au Toronto Star, le pdg d’Alto Martin Imbleau a cependant indiqué que le contrat fournissait «des assurances suffisantes pour inciter le partenaire à mobiliser avec diligence ses meilleurs éléments pour la réalisation du projet».
M. Imbleau a ajouté qu’on avait obtenu, au net, un équilibre entre « les certitudes et la prévisibilité pour le partenaire » et «la protection des intérêts du pays».
Quoi qu’il en soit, cette signature de contrats donne une suite formelle, presque un mois jour pour jour, à l’annonce de lancement du projet faite par l’ex-premier ministre fédéral Justin Trudeau le 19 février. La première phase de mise en place du TGV capable de vitesses de pointe de 300 km/h doit s’étirer sur quatre à six ans.
Elle vise à confirmer le tracé, obtenir les permis environnementaux requis et à acquérir les espaces nécessaires. En entrevue à NOOVO Info, cette semaine, M. Imbleau a d’ailleurs dit souhaiter que le projet soit segmenté en trois ou quatre phases, de manière à accélérer les approbations réglementaires et à acquérir plus rapidement une expertise réplicable aux phases ultérieures.