Début du contenu principal.
Les auteurs de l'étude affirment que jusqu'à un tiers de cette somme proviendrait des avantages pour les utilisateurs.
Une liaison ferroviaire à grande vitesse entre Toronto et Québec pourrait générer des milliards de dollars en retombées économiques, selon un nouveau rapport.
L'étude de l'Institut C.D. Howe indique que la ligne générerait entre 15 et 27 milliards $ de valeur pour les Canadiens sur six décennies.
Les auteurs de l'étude affirment que jusqu'à un tiers de cette somme proviendrait des avantages pour les utilisateurs, à savoir des économies de temps et une plus grande fiabilité que le service irrégulier de VIA Rail.
Ils soutiennent que la valeur économique augmenterait également pour les habitants du corridor Toronto-Québec, avec une réduction des émissions de gaz à effet de serre et une diminution de la congestion routière en prime.
«Le projet offre d’importants avantages économiques et sociaux au Canada», écrivent les auteurs David Jones et Tasnim Fariha.
La ligne stimulerait la productivité et le transport à plus faibles émissions alors que le pays fait face à une «crise de productivité» et à une volonté de réduire les émissions nocives.
«En bref, des coûts de renonciation importants sont associés au fait de ne pas aller de l’avant avec cet investissement ou de le reporter et ainsi perpétuer le statu quo dans le service ferroviaire», affirment-ils.
Mercredi, le premier ministre Justin Trudeau a lancé la prochaine phase d'un projet de train à grande vitesse, annonçant que ses trains circuleront jusqu'à 300 km/h. Dans un premier temps, Ottawa investira 3,9 milliards $ sur six ans.
Selon le plan qui a été dévoilé, les voies s'étendront sur environ 1000 kilomètres. Les stations seront situées à Toronto, Peterborough, Ottawa, Montréal, Laval, Trois-Rivières et Québec.
Le nouveau système ferroviaire, qui sera connu sous le nom d'Alto, permettrait aux voyageurs de rallier Montréal à Toronto en seulement trois heures. Le gouvernement a pour objectif de régler les détails, notamment l'itinéraire précis et l'emplacement des gares dans chaque ville, avant 2031.
Les responsables ont refusé de fixer un prix ou une date d'achèvement pour le mégaprojet, mais les experts prévoient que le coût atteindra des dizaines de milliards de dollars, voire plus.
Le rapport publié vendredi a examiné les deux options qu'Ottawa avait demandé aux soumissionnaires d'envisager: une ligne ferroviaire à grande vitesse et une ligne plus lente à haute fréquence, qui, selon l'étude, rapporterait moins de valeur, soit entre 11 et 17 milliards $.
Les auteurs se sont concentrés sur les avantages économiques en se basant en partie sur les prévisions de fréquentation de VIA Rail, plutôt que de fournir une analyse coûts-avantages complète.