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L'OPC reçoit davantage de plaintes que la normale à ce sujet.
L'Office de la protection du consommateur (OPC) a lancé vendredi une mise en garde concernant les fausses allégations disant qu'un produit est fait au Québec ou au Canada alors que c'est totalement faux.
L'organisme gouvernemental a fait cette mise en garde via un communiqué suite à l'intérêt grandissant envers les produits locaux en raison de la guerre commerciale entre le Canada et les États-Unis.
«On voit notamment se multiplier les ventes tripartites à livraison directe (dropshipping) où une personne, entreprise ou individu, prend la commande du client et la relaie à un fabricant ou à un autre fournisseur qui s'occupera de livrer le produit», écrit l'OPC.
On invite les consommateurs à faire preuve de vigilance en vérifiant entre autres cinq facteurs avant d'effectuer un achat en ligne dont l'adresse réelle du commerçant. On recommande également de mettre l'image d'un produit dans un moteur de recherche afin de voir s'il est vendu ailleurs.
On rappelle également que faire des «représentations fausses ou trompeuses» ou même d'occulter un fait important constitue une infraction à la Loi sur la protection du consommateur.
L'OPC rappelle finalement que le consommateur «dispose d'un droit d'annulation de la transaction».
«Dans le cas où le commerçant ne rembourserait pas un achat dûment annulé dans le délai prescrit, le consommateur pourrait demander la rétrofacturation à l'émetteur de la carte de crédit avec laquelle il a payé.»
Dans un courriel à Noovo Info, Charles Tanguay porte-parole de l'OPC, a indiqué que l'office recevait plus de plaintes qu'à l'habitude à ce propos. C'est donc la raison pour laquelle, cette mise en garde a été émise.
Il n'a pas été possible d'obtenir des exemples précis dont l'office est au courant en raison de vérifications en cours.