Les raisons principales de la dégringolade de la CAQ dans les sondages

Ce texte a été rédigé par l'équipe du pupitre numérique de Noovo Info.

Se penchant sur la question sur les ondes de Noovo Info mardi, le collaborateur Luc Ferrandez a affirmé que cette chute dans les sondages s’explique par le manque de résultats à la suite des investissements et des décisions du gouvernement Legault. Selon l’analyste politique, les Québécois en ont tout simplement assez et veulent du changement.

«Ça n’a pas fonctionné en santé, en éducation, en immigration et en langue française, a énuméré M. Ferrandez en entrevue. Et ça n’a pas fonctionné dans les CPE et les CHSLD.»

M. Ferrandez s’est toutefois porté à la défense du gouvernement Legault et des caquistes, qui ont «fait des efforts» afin de «trouver des solutions». «Mais les Québécois ne sont pas satisfaits», a-t-il dit.

La preuve, la CAQ a apporté les subventions aux étudiants en éducation et en santé, du jamais vu, mentionne notre collaborateur.

«Je ne suis pas prêt à dire que la CAQ doit être balayée du portrait politique québécois», a-t-il nuancé.

Bien que le sondage de Pallas Data place la CAQ au troisième rang derrière le Parti libéral du Québec, M. Ferrandez croit que «la bataille sera encore entre la CAQ et le PQ», car les votes des libéraux sont «concentrés dans des comtés qui sont déjà libéraux». «Ça ne leur donnera pas de nouveaux comtés», a-t-il précisé.

Selon Pallas Data, une maison torontoise, le PQ trône de nouveau en tête des intentions de vote chez les électeurs décidés, à 33 %, soit 10 points devant le PLQ, à 23 %. La CAQ arrive troisième à 20 %, tandis que Québec solidaire (QS) obtient 13 % des appuis. Le Parti conservateur (PCQ) ferme la marche à 11 %.

Le vent qui souffle dans les voiles du PQ ne semble donc pas s'estomper. Dans le précédent sondage de Pallas, en février, la formation de Paul St-Pierre Plamondon avait récolté 31 % des appuis, ce qui fait en sorte qu'elle a gagné deux points de pourcentage en deux mois.

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