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Y a-t-il urgence d’agir au niveau législatif? Il serait trop tôt pour le dire, selon la Coalition avenir Québec (CAQ).
«On ne se presse pas dans le temps, mais on sait que c’est un problème auquel il faut s’attaquer», a répondu la députée de Charlevoix–Côte-de-Beaupré, Kariane Bourassa, lors d’un entretien avec Noovo Info, jeudi.
Encore une fois, il est possible d’apercevoir des passes pour le FEQ sur des sites de revente au double du prix initial, qui était de 150$.
Sur billets.ca, il est possible d’avoir accès aux 11 journées du FEQ pour 345$. Des billets individuels sont également proposés allant de 9$ à 99$ en fonction de la journée.
En charge du mandat, Mme Bourassa note que ces situations ne cessent d’augmenter. Il est donc essentiel de «documenter et de s’attaquer au phénomène», ajoute la députée caquiste.
«Ce sont les consommateurs qui sont perdants et les organisateurs n’auront pas cet argent, qui va dans la poche des revendeurs. C’est un fardeau qu’on veut éviter», a-t-elle soutenu.
C’est pourquoi le gouvernement du Québec rencontrera, au cours des prochains jours, plusieurs acteurs, dont les gens du milieu artistique et les fameuses entreprises de revente de billets.
«On veut savoir comment la revente est effectuée, quel est le mécanisme et quel est l’impact sur le milieu artistique et sportif.»
Mme Bourassa a toutefois soutenu que l’objectif de Québec n’est pas d’interdire la revente de billet pour de bon, chose qui pénaliserait les personnes honnêtes souhaitant revendre leur billet afin de ne pas perdre leur argent.
À voir dans la vidéo.