Début du contenu principal.
Le député de Québec solidaire (QS) Vincent Marissal juge «nécéssaire» un prolongement de la commission parlementaire afin de faire toute la lumière sur les violences qui se sont déroulées dans les différentes ligues de hockey junior.
Le député de Québec solidaire (QS) Vincent Marissal juge «nécéssaire» un prolongement de la commission parlementaire afin de faire toute la lumière sur les violences qui se sont déroulées dans le hockey par le passé.
M. Marissal réitère donc sa demande auprès du gouvernement de François Legault d’ajouter, à tout le moins, deux phases aux travaux parlementaires – qu'importe si Gilles Courteau a démissionné de son poste de commissaire de la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ). «Le dossier est loin d’être clos. On ne peut pas remettre le couvercle sur la marmite», a-t-il affirmé.
Aini, l'élu solidaire estime qu'une «consultation élargie des gens sur le terrain» devrait être effectuée. Ceci permettrait de bien «comprendre ce qui s’est réellement passé», a expliqué M. Marissal.
Pour bien cerner l’enjeu de la violence au hockey, M. Marissal croit que des joueurs évoluant en ce moment dans les ligues devraient venir témoigner. Il estime aussi que d’ex-joueur, des DG, des entraîneurs ainsi que le personnel des ligues de hockey mineures doivent être entendus.
On pourrait ensuite mettre en place des «solutions pour baliser de façon indépendante le traitement des plaintes et la protection des victimes». «Il faut qu’on entende des professionnels du sport d’élite, du milieu juridique ainsi que des experts spécialisés auprès des victimes potentielles qui désirent porter plainte», a fait savoir le responsable de QS en matière de Sports.
Voyez le récapitulatif de Fanny Lachance-Paquette au bulletin Noovo Le Fil 17.
La semaine dernière, la ministre responsable du Sport, du Loisir et du Plein air Isabelle Charest, qui avait fermé la porte à cette éventualité, avait fait une volte-face en annonçant que le gouvernement était désormais «favorable» à cette éventualité.
Par ailleurs, M. Marissal désire que la ministre Charest passe en commission.
La demande de Vincent Marissal survient quelques heures après que le commissaire de la LHJMQ, Gilles Courteau, a annoncé sa démission, après 37 ans à la tête de l'organisation.
M. Courteau faisait face à une perte de confiance de nombreux élus, dont le premier ministre Legault, après son passage à la commission parlementaire tenue en février dernier.
M. Courteau a été accusé de s’être parjuré au sujet d’un problème d’initiations violentes dans la LHJMQ. Il avait alors affirmé qu’aucun cas rapporté dans sa ligue n’était similaire à ceux décrits dans un jugement rendu par un tribunal ontarien.
Or, Stephen Quirk, le seul joueur de la LHJMQ impliqué dans la demande d’action collective déposée devant le juge Paul Perrel, de la Cour supérieure de l’Ontario, a rapporté avoir été victime de traitements dégradants et scabreux.
En mêlée de presse, M. Courteau avait indiqué qu’il n’y avait aucune connotation sexuelle dans le témoignage de Stephen Quirk. A contrario, le joueur a bel et bien dit avoir subi des sévices sexuels.
Avec des informations de la Presse canadienne